Ainsi parlait Zarathoustra

Retiré dans la montagne depuis 10 ans, Zarathoustra se sent prêt à redescendre parmi les hommes pour partager avec eux les richesses de sa pensée.

Sur le chemin qui le mène à la ville la plus proche, il rencontre un vieil ermite occupé à chercher des racines en forêt. Au cours de leur bref échange, Zarathoustra se rend compte que le vieillard a consacré sa vie à Dieu. Aussi préfère-t-il s’en aller de crainte de le priver du sens de son existence, en lui révélant que Dieu est mort.

Ce thème central ouvre les voyages de Zarathoustra parmi les hommes. La mort de Dieu marque en effet le point de départ de la pensée du Surhomme que Zarathoustra se propose de leur révéler : Dieu n’étant plus la finalité de la volonté humaine, il faut que l’homme se fixe un but immanent qui passe par son propre dépassement...

La prestation se déroule en 2 temps :

Premier temps
Smael Benabdelouhab donne une interprétation théâtrale adapté à l’œuvre de F. Nieztsche, à partir d'un personnage narrateur issu de la fin XIXème siècle.

Deuxième temps
Pierre Herber-Suffrin offre au spectateur un commentaire éclairant sur le contenu philosophique de la partition théâtrale qui vient d'être jouée.

Le Théâtre de l’Éternel Retour est innovant par la nature de son projet en ce qu’il associe philosophie et art. A l’heure ou beaucoup de nos contemporains, souvent désorientés par les profondes mutations de civilisation qu’ils vivent, se tournent de plus en plus vers la philosophie, le T. E. R. a choisi de jouer des textes (poèmes, pièces de théâtre, romans, contes, journaux intimes, dialogues, de toute origine et de toute époque...) qui, outre leur qualité littéraire, ont en même temps toujours un caractère philosophique. C’est ainsi que le T. E. R. inaugure sa carrière avec le texte poético-philosophique Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche. Et le T.E.R. se propose d’accompagner la « théâtralisation » de ces textes d’un commentaire et d’un débat philosophique, animés par un spécialiste. Ceci sans prosélytisme mais uniquement dans le but d’aider le public à mieux profiter du texte représenté, à approfondir sa réflexion et à la partager.