Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Agnés Mateus et Quim Tarrida s’attaquent au fascisme, à la haine des étrangers, à l’oubli commode du post-franquisme. Grâce à l’alliance détonnante d’un propos frontal et d’un puissant sens de l’image, ce spectacle est un brûlot pop, un appel à la désobéissance et la révolte.
En espagnol surtitré en français
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Heimweh nous offre la critique grinçante et drolatique d’un petit pays neutre, la Suisse, et plus largement d’une société où le consensus anesthésie les êtres, ne laissant plus aucune place aux aspérités ni au moindre débordement.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
La Grande Remontée est un cabaret initiatique, une épopée testiculaire et chorégraphique. Retraçant l’histoire secrète de la contraception masculine, Pau Simon expérimente sur scène une masculinité plurielle et transgresse avec espièglerie les représentations normées du corps viril.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Au plateau, nous découvrons Dalila, Folly, Emma et Mulunesh : leurs corps hétérogènes, leurs voix singulières et leurs identités multiples. Entre l’Afrique et l’Occident, comment se transmet l’Histoire ? Depuis quels points de vue ? Quelle place est donnée aux récits intimes ?
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Samaa Wakim et Samar Haddad King, artistes palestiniennes, proposent une performance dansée et sonore pour exprimer le chaos dans lequel est plongé leur pays. Dans ce monde où la peur envahit tout, Losing it est la tentative désespérée et entêtée d’une possibilité de résistance.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Que veut dire « faire famille » ? À l’heure où apparaissent de nouveaux modèles de parentalité, les quatre comédiennes déconstruisent leurs propres familles, en traversant l’Histoire et les époques, et portent sur le modèle traditionnel et fantasmé des années 50 un regard drôle, incisif et foisonnant.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e
Pierre Maillet incarne Jacques, au chômage, qui aime surtout faire du vélo et passer du temps dans le petit village de Gogueluz. Entre polar, fable érotique et comédie, cette pièce tirée du roman Rabalaïre d’Alain Guiraudie est à la fois poétique et crue, et fait la part belle au cinéma.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff (92)
Dans une vision dystopique grand format, Alice Laloy échafaude un système sous contrôle. Des humains en transforment d’autres en avatars, voués à s’affronter lors de parties soumises à des règles précises et imparables dictées par des objets.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff (92)
Retour sur les amours libertaires et l’esprit contestataire des années 70. Irène se rappelle les deux hommes de sa vie, Gaspard et Réda, leur rencontre au Larzac en 1976 et leurs relations à trois sur fond de lutte paysanne victorieuse, aïeule des zones à défendre et berceau de l’altermondialisme.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff (92)
Eléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent leur théâtre en utopie. Dans un ancien palais aux abords d’une grande ville fantasmée et archaïque, où la pierre est blanche, la mer proche et le soleil rude, évolue un petit groupe d’êtres à la marge qui tentent d’élaborer vaillamment un rituel qui vacille sans cesse.
Le spectacle vivant explore des questionnements de la société contemporaine. Rien de tel pour varier les points de vue et nourrir sa réflexion.