
En raison de l’étroitesse de nos sanitaires et de l’accès en colimaçon pour se rendre dans la grande salle, l’accès à ce théâtre n’est malheureusement pas possible pour les personnes à mobilité réduite, à notre grand regret.
Nous n’avons pas de bar à disposition, mais des restaurants et bars sont à proximité.
Le retrait des places se fait trente minutes avant le début du spectacle. Le foyer est très grand, de nombreux fauteuils et canapés sont à votre disposition avant le début des spectacles. La grande salle est pourvue de strapontins et la petite salle de très longs canapés. L’emplacement est libre dans les deux salles.
A noter que le Théâtre du Nord Ouest est dépourvu de climatisation.
1968-1976 : Les balbutiements
En créant en juin 98, le Dom Juan de Molière, la compagnie de l'Elan fêtait ses 30 ans par un retour aux sources : Dom Juan fut en effet le premier spectacle présenté en 1968 au lycée de Jeanson de Sailly. S'ensuivront une dizaine de spectacles, montés à droite et à gauche avec les moyens du bord mais déjà la rage de créer, parmi lesquels deux pièces écrites par le futur directeur de la troupe, Jean-Luc Jeener : Histoire de Roi et les Méfaits de Tchékhov.
1976 - 1986 : L'élan
1976 marque la naissance officielle de la compagnie sous la double direction d'Eric Laborey et de Jean-Luc Jeener. Ceux-ci s'orientent résolument vers la création d'auteurs contemporains. Ils montent à deux reprises - en 77 Le sang fort et en 1979 Les gens des Marais, les pièces du grand dramaturge africain, Wole Soyinka, encore peu connu du public mais futur prix Nobel.
Pendant dix ans, la compagnie alterne les pièces pour enfants comme le Fils du dragon et La Belle Sarrasine (Théâtre 13) avec des oeuvres plus austères comme Le Rachat (Essaïon) ou plus monumentales comme l'An Mil (Cité Internationale) ou Spartacus (à la Conciergerie), avec pour chacune, plus d'une trentaine de comédiens. Deux thèmes, intimement liés l'un à l'autre hantent la plupart des oeuvres créees : la question du mal, du péché, et celle du devenir de l'humanité. Une interrogation poussée à l'extrème à travers le personnage d'Erszébeth Bathory, comtesse sanguinaire, pendant féminin de Gilles de Rais, interprétée en 1982 au Théâtre de La Plaine par Elisabeth Tamaris. On trouve alors parmi les familiers de la compagnie, Yasmina Reza, Pascale Roze, Dominique Economidès.
1986 - 1995 : L'épanouissement
L'Elan trouve en 1986, sous l'Eglise Saint-Eustache un lieu à la mesure de son inspiration. La crypte Sainte-Agès, qui date du XIIIème siècle, avec ses voûtes de pierre, correspond idéalement au théâtre de communion auquel son directeur aspire. Tout en poursuivant la création de pièces contemporaines, celles de Jean-Luc Jeener, de Patrice Le Cadre ou de Claude Henri Roquet la compagnie puise pour la première fois dans le répertoire classique. Phèdre, Bérénice, Bajazet de Racine, Le Misanthrope et Le Tartuffe de Molière, Le Cid de Corneille font six mois par an vibrer les âmes des spectateurs.
En abordant ces monstres sacrés, L'Elan ne change nullement de sens : à travers les personnages de Racine ou de Molière, il s'agit toujours de retrouver face à soi, l'autre, c'est à dire soi-même, le frère humain. Montherlant, Le Maître de Santiago (1989), et Port-Royal (1995) et Péguy, Le mystère de la Charité (1990) contribuent également aux succès de la compagnie, à la constitution d'un public de fidèles.
1997 - 2... ? : L'accomplissement
Après quelques spectacles montés à l'Essaïon, Vous serez comme des dieux de Thibon, les Derniers hommes de Jean-Luc Jeener, la compagnie a le coup de foudre pour un lieu, inoccupé depuis quelque temps, Le Passage du Nord-Ouest. Comédiens, auteurs, metteurs en scènes, éclairagistes, attachés de presse, réunis autour de Jean-Luc Jeener - et ils tiennent souvent plusieurs rôles à la fois - décident de retrousser leur manches pour créer là un vrai théâtre.
Molière est le premier invité de l'été 97, avec sept comédies. En deux ans d'existence, le Nord-Ouest aura monté et accueilli plus de soixante spectacles. Chaque saison s'organise autour d'un auteur pivot ou d'un thème - le vaudeville, Jacques Tessier, Molière, Tchekhov - permettant de combiner des oeuvres classiques et des regards contemporains. L'été 99 est le cadre d'un événement sans précédent : une intégrale des pièces de Racine, huit mises en scène et quatre lectures, avec en prime des lundis consacrés à la découverte des poèmes raciniens. Même la Comédie française n'avait pas osé !
« Je veux qu'on soit sincère... ». Un des sommets de l’œuvre de Molière.
Une comédie aux accents tragiques, où l'aveuglement des hommes s'impose comme le nouveau visage du destin.
Et s'ils s'étaient croisés par hasard ?
Un cri de liberté, toujours brûlant d’actualité.
« L'amour, dont vous autres vous faites un passe-temps, trouble ma vie entière. »
Dans ce spectacle chanté, Beatrice Murtinger vous propose un florilège mélodique de grands airs de comédie musicale, de classiques du cinéma, mais aussi de chansons un peu plus lyriques, s'accompagnant parfois au piano.
Quand le passé revient réclamer son dû, nul n'échappe à ses créanciers.
Sganarelle veut-il battre sa femme ? C’est elle qui se venge, et voilà notre bûcheron devenu médecin malgré lui pour éviter les volées de bois vert.
Humaniste, opposant au pouvoir illégitime, père endeuillé, conteur mystique, messager de l'infini...
Électre, Clytemnestre...destins de femmes… Électre attend depuis dix ans le retour de son petit frère Oreste pour venger la mort de son père Agamemnon.
Le cercle des monologues inattendus.
Sganarelle contraint de se marier ; une fois de plus, Molière fait la part belle aux femmes et se moque des conventions de son époque.
La pièce maudite ? Celle dont on ne doit pas prononcer le nom ? Non, un chef-d'œuvre fantastique et humaniste.
« Est-il possible qu'on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? »
Peut-on peindre la mort et le deuil à vingt-quatre ans ? Un chef d'oeuvre, le Retable Baglioni.
Amour, tendresse, intrigues et déguisements mènent le ballet des passions. Rois, princes, hommes, femmes, serviteurs sont jetés sur la scène du monde dans l’océan des passions, mus par l’argent, le pouvoir ou l’amour.
Dans cette forêt miraculeuse où discutent les animaux, Béatrice et Laurent sauront vous enchanter.
Un vaudeville qui n'a pas pris une ride : le couple, la politique, les rivalités tout y est pour passer une bonne soirée.
Elle a cette beauté de l'ombre qui s'exprime à la lumière. Chaque fois qu'elle chante on dirait qu'elle arrache son âme pour la dernière fois.
Le coup de foudre d'un roi qui va faire trembler l'Église de Rome et faire vaciller les traditions monarchiques
« Le plaisir de vous voir m'a d'abord ôté la parole »
Quand le présent et le passé se mélangent autour d’une ville historique en recherche d’identité.
L'une des trois grandes œuvres religieuses de Montherlant sur le jansénisme.
Une comédie dramatique, une galerie de personnages cabossés et touchants.
Rameau, Diderot ? Qui, au fond, sur tous les sujets qui agitent ce siècle des Lumières, emporte le morceau…?
Comment être bon quand tout est si cher ?
Parodie comique d'un fait divers vu par Eugène Labiche.
L'authentique procès de Jeanne d'Arc : la confrontation de deux théologies dans l'église catholique.
Le jeu d'échecs comme moyen de survie... Un monologue interprété par Alexandre Durand d'après la nouvelle de Stefan Zweig.
Les derniers jours de la dernière reine de France.
Le combat spirituel d'un prêtre face à ses turpitudes.
Le jeu de l'amour et de la séduction à travers les tourments de l'âme slave.
Mille et une merveilles d’orient.
Delphine Asley vous emmène sur son chemin de citadine, de travailleuse, d’amoureuse, de belles fringues : 45 minutes croustillantes, une sincère expression, de l’insolence, de la bonne humeur.
« La peste soit de l'avarice et des avaricieux. » quand l'avarice d'un père fait le malheur de ses enfants.
L’île des esclaves nous transporte sur une île où l’ordre social est inversé : les maîtres deviennent esclaves, les esclaves deviennent maîtres.
Parfois le malheur nous donne d'étranges camarades de lit.
Ah, l'amour ! Qu'il soit pur ou intéressé, il nous fascine toujours.
En loge, des comédiens s’apprêtent à entrer en scène, la salle est vide... mais les plus grands critiques de Paris sont présents.
Quand l'idéalisme politique percute la réalité des partis.
Qui est dompté de la femme ou de l'homme ?
Cette pièce est un témoignage d’enfermements, d’une schizophrénie ostracisée, de violences psychiatriques, d’un combat pour vivre.
... de ses maîtres en littérature, soit Marcel Aymé et Luigi Pirandello.
Le chef d'œuvre incontestable de Stendhal, roman de l'ambition et déjà de la lutte des classes, un style littéraire d'une grande beauté.
Un combat dérisoire où les mots provoquent des blessures profondes.
Y a-t-il une limite au secret de la confession ?
Une comédie satirique et burlesque sur la corruption du pouvoir et de la couardise.
Un dealer et un client se rencontrent à mi-chemin entre la violence et le sacré de la solitude des champs de coton.
L'interprétation d'Irina Zamula, mêlant théâtre et danse, exprime la voix fragile d'une femme abandonnée, entre silence et murmure.
« Quand il s'agit d'offenser un homme, il faut le faire de telle manière qu'on ne puisse redouter sa vengeance. » Nicolas Machiavel.
L’intrigue de ce thriller métaphysique se déroule trente ans après l’action du film Stalker d’Andreï Tarkovski.
Une pseudo-conférence sur les Mille et Une magouilles du far ouest. À partir de 8 ans.
L'histoire contée d'Ilya Mouromets, le chevalier paysan, sans peur et sans reproche.
13, rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris