Nest-CDN de Thionville-Lorraine

Accueil du public
Chronologie
Centre Dramatique de Thionville-Lorraine

• Accueil du public

La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Un bar vous accueille 1h avant et après le spectacle.
Un espace librairie est à votre disposition.
Le retrait des places peut s'effectuer 1h avant le début du spectacle.

Voir également la programmation du Théâtre en bois.

• Chronologie

1963 - 1966 : Naissance du TPL
1977 - 1982 : Débuts de l’implantation thionvilloise Kraemer/ Tordjman
1982 - 1992 : Période Tordjman
1989 : Le TPL devient Centre Dramatique Régional
1992 - 2001 : Stéphanie Loïk, nommée par le ministère de la Culture, devient Directrice du Théâtre Populaire de Lorraine, Centre Dramatique Régional
2004 : Laurent Gutmann est directeur du Centre Dramatique de Thionville-Lorraine
2010 : Le Centre Dramatique de Thionville-Lorraine change de nom et devient le Nest - CDN de Thionville-Lorraine.

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• Centre Dramatique de Thionville-Lorraine

Centre Dramatique de Thionville-Lorraine : c’est donc sous ce nouveau nom que le Théâtre Populaire de Lorraine poursuivra son histoire, longue de déjà quarante et une années et riche en péripéties et en passions. Ce nouveau nom ne vise bien sûr pas à effacer la mémoire de cette épopée, dont je me sens pleinement l’héritier en ce qu’elle participe d’une histoire plus vaste, celle de la décentralisation dramatique et de l’essor du théâtre public en France. Il permettra en revanche s’assurer la pérennité de cette institution en réaffirmant avec force sa nature : un Centre Dramatique est un théâtre public, dirigé par un artiste et ayant pour mission d’être un lieu de création.

En plus d’accueillir des spectacles, le Centre Dramatique sera donc le plus souvent possible dans les années qui viennent un lieu de répétitions pour les équipes artistiques programmées. Cette présence accrue des artistes à Thionville enrichira, je crois, les rapports de notre théâtre avec ses publics. Elle est rendue aujourd’hui possible par l’acquisition d’une nouvelle salle de théâtre. A côté du Théâtre Municipal viendra s’implanter dès janvier 2005 un théâtre en bois pouvant accueillir 250 spectateurs, lieu magique qui s’ajoutera aux deux salles existantes et qui autorisera un nouveau rapport des spectateurs à la scène, moins intimidant et moins solennel.

Cette prééminence des créations dans notre programmation m’oblige à l’heure où j’écris ces lignes à vanter les mérites de spectacles qui pour la plupart n’existent pas encore. Ils n’en sont que plus beaux et je rêve qu’ils forment tous réunis une saison à la fois cohérente et éclectique.

Cohérente, car nous n’accueillerons que des artistes pour qui l’interrogation inlassable du monde est indissociable d’un questionnement des formes théâtrales mêmes. Dans un monde abreuvé comme jamais d’images et de représentations, il me semble que le théâtre n’est pertinent, sa survivance n’est justifiée que lorsqu’il œuvre sans cesse à réinventer sa singularité. Comme la peinture s’est découverte de nouvelles potentialités après la découverte de la photographie, le théâtre d’aujourd’hui, contemporain d’une télévision et d’un cinéma hégémoniques, se doit d’offrir aux spectateurs une expérience qu’ils ne pourraient vivre ailleurs.

Eclectique, car mon objectif n’est pas de réunir à Thionville une école esthétique ou une chapelle. Chacun des spectacles de cette saison sera, j’en suis sûr, radicalement différent des autres. Non que cette diversité traduise une quelconque tiédeur dans nos choix, mais parce que nous espérons qu’elle vous offrira, à vous spectateurs, l’opportunité de redéfinir votre place. Nous ne vous proposons pas de communier dans une foi commune, mais d’être étonnés, séduits, irrités parfois, en un mot : actifs.

Laurent Gutmann
Juillet 2004

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