Sœurs secrètes

Villeurbanne (69)
du 20 novembre au 1 décembre 2001

Sœurs secrètes

Anne et Béatrice sont sœurs. Il y a 10 ans, Béatrice est entrée au couvent, et par conséquent, au secret des murs épais. Anne a vécu en femme « libérée ». Elle a trouvé le temps de faire un enfant et de se « fabriquer » un cancer du sein qui se généralise.« Sœurs secrètes », c’est la chronique des ret

 
Présentation
Le thème
L’Histoire
Eléments de mise en scène

Anne et Béatrice sont sœurs. Il y a 10 ans, Béatrice est entrée au couvent, et par conséquent, au secret des murs épais. Anne a vécu en femme « libérée ». Elle a trouvé le temps de faire un enfant et de se « fabriquer » un cancer du sein qui se généralise.« Sœurs secrètes », c’est la chronique des retrouvailles d’Anne et de Béatrice, à l’heure où la première se révèle incurable. C’est la préparation d’Anne à l’inéluctable, à l’angoisse de l’inconnu. C’est la confession des années-couvent de Béa, mise au secret, pendant dix années.
La compagnie Sortie de Route revient à Clamart pour la troisième année. On connaît la diversité de leur répertoire et la qualité de leur travail. Ce nouveau spectacle a été initié par les deux comédiennes de la compagnie, par le désir, leur besoin de travailler ensemble. Un texte touchant et deux magnifiques rôles de femmes.

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C’est souvent après la mort de quelqu’un que l’on découvre des choses sur lui, des secrets qu’il a gardés, perdus définitivement. C’était un fardeau ou un trésor, mais, l’on se rend compte que l’on est passé à côté de lui, sans comprendre. Et l’on se dit qu’il est trop tard…
Être en accord avec soi-même, avec les autres, régler ses comptes avec la vie, avec son âme, avec ses parents, ses enfants… pour vieillir avec le sourire, pour ne pas se fabriquer de ces maladies dont il se dit qu’on se les « provoque »… Vivre mieux !
Sœurs secrètes, de Philippe Sabres parle de cela. Et c’est un grand texte, qui touche profondément. Le lire, c’est mélanger, sans qu’on puisse le démêler, voyeurisme et pudeur. Voyeurisme… parce que c’est le sens même du théâtre que de regarder (ici, on regarde une femme qui se prépare à mourir et à « passer le relais » à l’autre qui n’a pas assez vécu), pudeur…parce que Philippe Sabres a peuplé son manuscrit de silences, de gestes retenus, de gênes, de regards… C’est un texte à la fois pudique et impudique, qui délivre une énorme charge de tendresse, d’espoir violent et de renoncement paisible, ainsi qu’un questionnement mystique.
Ce futur spectacle a été initié par deux comédiennes de la compagnie, par leur désir, leur besoin de travailler ensemble et par ce texte évident et ces deux magnifiques rôles de femmes.

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Anne et Béatrice sont sœurs. Il y a 10 ans, Béatrice « ma plus raisonnable », comme dit Anne, est entrée au couvent, et par conséquent, au secret des murs épais.
Anne a vécu en femme « libérée ». Entre précoce découverte des joies de l’amour, ivresse de la vitesse à moto, entre boucan et vie trépidante, Anne a trouvé le temps de faire un enfant (la petite Passiflette), et de se « fabriquer » un cancer du sein qui se généralise.
Le hasard ou la destinée ont fait que, à l’heure où Anne se révèle incurable, Béatrice se voit exclure de son couvent par « excès de manifestation de joie devant la divine statue de son éternel fiancé ».
Sœurs secrètes, c’est la chronique des retrouvailles d’Anne et de Béatrice, volontairement isolées dans la maison de campagne familiale. C’est la préparation d’Anne à l’inéluctable, à la secrète angoisse de l’inconnu. C’est la confession des années-couvent de Béa, mise au secret, pendant dix années.
C’est la révélation des secrets qu’elles n’ont pas pu, pas su, partager auparavant.
Et ce tête-à-tête, manière de bilan des années de séparation, mais aussi d’une vie qui s’achève et d’une autre, qui, peut-être, pourrait vraiment commencer, va les rapprocher jusqu’à les fondre en une entité d’amour et de vie.

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Ce texte s’il est chargé du poids de la maladie n’est pas morbide. La délicatesse, l’humour subtil aident, les aident, nous aident, à avancer vers l’inévitable issue. Notre travail va suivre ce parcours, en évitant les pièges du pathos et du réalisme quotidien.
Bien loin d’enfermer les deux sœurs dans une chambre, nous allons dégager la scène et ouvrir le jeu vers le public, le quatrième mur transformé en une immense baie vitrée, ouverte sur le monde.
C’est un dialogue entre femmes, mais à destination de tous. Les propos d’Anne et de Béatrice, s’ils sont parfois profondément, intimement féminins, sont symboliques du questionnement que tous, frères et sœurs humains, avons eu, avons, auront. Pêle-mêle : Est-il convenable d’éprouver du plaisir ? Est-ce juste de penser à soi ? Que se passe-t-il après la mort ? La maladie est-elle une punition ? … Les hommes et les femmes se retrouveront inévitablement, au détour des confidences d’Anne et de Béatrice.
Le texte nous impose une situation bien réelle. Mais, au sein de Sortie de Route, nous aimons tant échapper à la réalité pour mieux la servir que nous allons à nouveau créer pour nos deux personnages, un univers particulier, rêvé, fantasmatique. Et laisser à nos spectateurs le choix des éventualités, les balancer entre concret et virtuel.

Thierry Chantrel – Metteur en scène

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Informations pratiques

Iris

331, rue Francis de Pressensé 69100 Villeurbanne

Accès handicapé (sous conditions)
Spectacle terminé depuis le samedi 1er décembre 2001

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