Rouge !

du 31 mai au 28 juillet 2012
1h10

Rouge !

Au départ, il y a Rouge, l’héroïne virginale, qui quitte sa maison pour apporter des galettes à sa mère-grand. Dehors, il y a le Grand Méchant Loup, qui mange les petites filles. Mais il y a aussi un policier, qui protège les innocents. L’histoire du Petit Chaperon rouge, revisitée en mode burlesque par un jeune auteur brésilien, Camilo Pellegrini.
  • Un petit chaperon rouge brésilien

Au départ, il y a Rouge, l’héroïne virginale, qui quitte sa maison pour apporter des galettes à Adenaura, sa mère-grand. Dehors, il y a le Grand Méchant Loup, qui mange les petites filles. Mais il y a aussi un policier, qui protège les innocents. Voilà l’histoire du Petit Chaperon rouge. Mais…

Si Rouge était une adolescente en crise, habillée comme Britney Spears, qui quittait une mère jalouse et rancunière ? Si c’était l’odeur d’un mâle qui l’avait poussée à sortir de chez elle ? Et si sa mère s’était suicidée après son départ ?

Et si Mère-grand était une star de la télé brésilienne au physique de poupée, entièrement « refaite » par la chirurgie esthétique ? Et si elle s’était fait enlever tous les organes, y compris le vagin ? Et si Grand Méchant Loup était un businessman à succès, ex-footballeur, ex-mannequin, ex-acteur, reconverti dans la production de pâté de foie ? Et si le loup, pour garder forme humaine, devait manger tous les jours un foie de femme ?

Et si le Policier, inhibé et coincé par sa sexualité, sortait de son cocon pour devenir papillon ? Et si c’était ce papillon qui devenait la fée marraine de Rouge, son guide, et qui lui apprenait que les princes charmants n’existent pas ?

Ce serait alors l’histoire de Rouge !

Par la compagnie Mélodrames.

  • La presse

« La mise en scène et le jeu des comédiens tirent vers le grotesque et l'excès. Un spectacle burlesque, plein d'énergie et d'invention. » Télérama

« On rit franchement, on sursaute face à des audaces dramaturgiques déroutantes. On s'interroge : jusqu'où va-t-il aller ? Gustavo De Araujo a mis en scène ce conte au vitriol avec toute l’impertinence qu'il exige. La scénographie minimaliste permet de passer d'un lieu à un autre à un rythme caracolant les comédiens jouent sans retenue, sans fausse pudeur, attisent les excès de la voix et du corps. » La Marseillaise

« Une pièce portée par quatre excellents comédiens qui dépoussièrent les clichés et les jeux théâtraux sans tomber dans le piège d'une performance gratuite d'innovation. Pas d'excès pour le plaisir de choquer mais une réelle modernité avec l'envie de distraire et de faire passer un message. On aimerait voir ce spectacle s'étayer et s'exprimer sur de plus grandes scènes ! » La Provence

« Un tour de force avec trois fois rien. Ici, le trois fois rien est un parti pris assumé, à grand renfort de plastique et d’accessoires kitsch. » Les 3 coups

  • Note d'intention

Le défi que je me suis lancé avec Rouge !, hormis celui de monter mon premier spectacle, était de montrer la société latino-américaine et plus spécifiquement, brésilienne au pays qui m'a accueilli, la France. Mais représenter le Brésil est une tâche difficile car il y a plusieurs « Brésils ». Un brésil noyé dans sa modernité, perdu dans un royaume d'image imposé par la société mondialisée et un brésil plein d'espoir, capable de vaincre sa peur.

Comment fuir les clichés ? Comment montrer le chaos de sa modernité, ses énormes contradictions ?

Il fallait un texte capable de révéler la vérité de mes souvenirs et en même temps aborder des questions universelles, des questions de ma génération. C'est le pari réussi de Rouge !, réécriture contemporaine du petit chaperon rouge. Rouge, le personnage principal incarne cet espoir. Il traversera le bois obscur de ses peurs à la recherche de la vérité. Sa rencontre avec Mére-Grand, une grand-mère star de la télé brésilienne complètement refaite par la chirurgie esthétique - figure de la modernité par excellence - ne laissera qu'une survivante. Rouge pourra ainsi en finir avec son passé et s'exclamer : « Je suis vivante, je suis vivante. Une nouvelle vie commence maintenant ! »

Le texte de Camilo Pellegrini est crée à Rio en 2003, une année fondamentale pour le Brésil et pour toute l'Amérique Latine, celle de l'élection de Lula à la tête de l'état. Depuis des années dans le bois obscur de leurs peurs, les Brésiliens célébreront finalement l'espoir.

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Spectacle terminé depuis le samedi 28 juillet 2012

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