Purcell - Hail ! Bright Cecilia

le 16 mars 2024
1h10

Purcell - Hail ! Bright Cecilia

Presque une heure de musique à la gloire… de la musique, depuis les mouvements contrastés de l’ouverture jusqu’aux exultations du chœur final, en passant par des airs où la voix dialogue tantôt avec la flûte amoureuse, tantôt avec la trompette éclatante. Quelques moments ineffables d’un âge d’or anglais.

  • D’une ode à l’autre, de l’euphorie au recueillement

Purcell incarne une page glorieuse dans l’histoire de son pays : celle de la Restauration, période où la monarchie renaît après le sombre régime de Cromwell. Là où les puritains avaient étouffé la vie musicale se reforment les chœurs et les sociétés de concerts ; l’heure est à l’harmonie et à la fête.

À partir de 1683, un cercle appelé Musical Society célébrera chaque année sainte Cécile, patronne de la musique, en sa fête du 23 novembre. Dès la première édition, une ode de circonstance est commandée à Purcell, qui présente le charmant Welcome to all the pleasures. C’est toutefois en 1692 que l’Orphée britannique offrira à sa céleste tutrice la pleine mesure de sa louange. Cette année-là, Hail! Bright Cecilia couronne les festivités. Presque une heure de musique à la gloire… de la musique, depuis les mouvements contrastés de l’ouverture jusqu’aux exultations du chœur final, en passant par les divins élans des airs, où la voix dialogue tantôt avec la flûte amoureuse, tantôt avec la trompette éclatante. Brillants concerts pour un âge florissant.

Trois ans plus tard, quand Purcell meurt à l’âge de trente-six ans, l’Angleterre pleure celui qui lui avait rendu ses chants. Les hommages pleuvent, en vers comme en partition. Musicien lui-même prodigieux, Jeremiah Clarke joint sa voix aux déplorations en composant Come, come along, ode funéraire apparemment mise en scène. Comme dans l’Orfeo de Monteverdi, la riante campagne d’Arcadie abrite les réjouissances des bergers quand survient la funeste nouvelle, qui change les rires en lamentations. Une plainte déchirante s’élève des cœurs, jusque dans des accents ultimes qui rappellent ceux, désolés, de Didon et Énée. Chef-d’œuvre méconnu d’un musicien injustement oublié, mort également avant son heure, des suites d’un dépit amoureux.

D’une ode à l’autre, de l’euphorie au recueillement, quelques moments ineffables d’un âge d’or anglais.

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Spectacle terminé depuis le samedi 16 mars 2024

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