ON n'arrête pas le théâtre - 8ème édition

Paris 18e
du 21 au 29 juin 2014

ON n'arrête pas le théâtre - 8ème édition

On n’arrête pas le théâtre sous prétexte qu’il fait chaud... On n’arrête pas le théâtre à Paris, quand la grande fête est à Avignon... On n’arrête pas le théâtre parce qu’on aime les auteurs morts et les auteurs vivants... On n’arrête pas le théâtre afin de réunir spectateurs fidèles et nouveaux venus, artistes reconnus et ceux en devenir... ON n’arrête pas le théâtre, festival d'été depuis 2007.
  • Edito

On n’arrête pas le théâtre sous prétexte qu’il fait chaud... On n’arrête pas le théâtre à Paris, quand la grande fête est à Avignon... On n’arrête pas le théâtre parce qu’on aime les auteurs morts et les auteurs vivants... On n’arrête pas le théâtre afin de réunir spectateurs fidèles et nouveaux venus, artistes reconnus et ceux en devenir... ON n’arrête pas le théâtre, festival d'été depuis 2007.

  • Programme

Les 21 et 22 juin à 19h30 : Mon vacarme fut silencieux - Texte et mise en scène : Manon Chircen

Les 23 et 24 juin à 20h45 : L'école des femmes de Molière - Collectif Bis

Du 25 au 29 juin à 20h45, le dimanche à 16h : Eva Peron de Copi - Mise en scène : Eram Sobhani

Les 26 et 27 juin à 19h30 : Vivatus, Vivata, Vivatum - Conception : Émilia Giudicelli, Édouard Liotard Khoury Haddad

Les 28 et 29 juin à 19h30 : Puzzle - Création et interprétation : Federica Ruggieri, Mathieu Mullier-Griffiths

Le 29 juin à 20h45 : Rencontres - Soirée Courts Métrages

  • Les spectacles

Mon vacarme fut silencieux
Texte et mise en scène : Manon Chircen - Compagnie Les Animals
Avec Aurélie Barrin, Flavien Bellec, Joséphine Constantin, Thibault Villette, Eugénie Soulard - Régie Vivien Niderkorn.

Dans chaque baiser, il y a un cri. Dans chaque « Je t’aime », il y a le désespoir d’aimer. Mon Vacarme fut silencieux transpire l’envie d’y croire, la volonté de l’humain d’être transcendé par l’amour sans souffrir et l’incapacité d’y parvenir. Nous avons tous un vacarme intérieur que personne n’entend. Aujourd’hui, nous allons juste le laisser faire un peu de bruit...

Mon vacarme fut silencieux montre la perte de l’Homme dans sa quête au bonheur, la recherche de l’amour pour être transcendé dans l’absurdité d’une vie.

Nous avons des enfants qui ont eux-mêmes des enfants, nous travaillons pour gagner de l’argent, nous établissons des codes à respecter, des règles à suivre, nous nous fixons des « étapes » de vie, des objectifs, des envies, des besoins, des buts à atteindre. Nous sommes traversés par des émotions, des sensations, des peurs, des doutes, tout ce qui fait que l’on est en vie, tout ce qui fait la vie. Puis, nous mourrons. Alors pourquoi ? Pourquoi me lever chaque matin ? Pourquoi travailler chaque jour ? Pourquoi tomber amoureux ? Pourquoi vouloir un enfant ? Pour être heureux ? Mais qu’est-ce qu’être heureux ? Peut-on vraiment l’être ? Le bonheur est-il réellement définissable ? Ou n’est-il pas qu’une illusion vers laquelle nous tendons vainement ?

Si les maux disparaissaient de l’Homme, s’il n’avait pas à combattre, en serait-il plus heureux ? Si l’amour que l’on attend et la mort qui nous attend ne nous effrayaient plus, nous sentirions-nous plus libres ?
Serions-nous heureux d’être seuls pour éviter le conflit ?
Serions-nous heureux de ne plus aimer par précaution de ne pas souffrir ?
Serions-nous heureux de ne plus dire « Je t’aime » pour ne plus jamais avoir à dire « Je te quitte » ?
S’il n’y avait pas les larmes, y aurait-il les éclats de rire ?
S’il n’y avait pas le manque, y aurait-il l’envie ?
S’il n’y avait pas la douleur, y aurait-il le plaisir ?
S’il n’y avait pas la lutte, la vie aurait-elle du goût ?

C’est avec la bouche pleine de mots que nous ferons place au silence perçant de l’âme, au hurlement du cœur. Mon vacarme fut silencieux est une tempête qui ne fait pas de bruit mais dévaste tout.

L'école des femmes
De Molière - Mise en scène : Marion Couzinié et Michaël Comte aidés par Gwenael Morin - Collectif Bis
Avec Lucas Delesvaux, Chloé Giraud, Pierre Laloge, Benoit Martin, Julien Michel, Asja Nadjar, Maxime Roger, Judith Rutkowski, Thomas Tressy - Une co-production du collectif BIS et du Théâtre permanent.

Arnolphe ne sera jamais un mari cocu : Arnolphe aura une femme sage et vertueuse, donc Arnolphe aura une femme ignorante et niaise. Pour avoir une épouse à sa guise, il fait élever sa jeune pupille, Agnès, au fond de sa maison, sous la garde d’un valet et d’une servante aussi niais qu’elle. Agnès s'ennuie. Agnès se met à la fenêtre et Agnès rencontre Horace...

En 2012, un groupe de quinze comédiens issus du Conservatoire de Lyon se réunit afin de créer le Collectif BIS. Suite à un stage au cours de l’année 2013 le collectif rencontre Gwenael Morin qui propose à la toute jeune troupe d’ouvrir la nouvelle saison du théâtre du Point du jour par une trilogie de Molière composée de Don Juan, Tartuffe et du Misanthrope dont il sera le metteur en scène. Suite au succès de cette aventure, Gwenael Morin passe commande au Collectif BIS afin qu’il monte : L’Ecole des femmes. Ce spectacle viendra compléter la trilogie précédente faisant ainsi écho aux quatre Molière qu’Antoine Vitez avait lui-même monté avec sa troupe de jeunes comédiens.

Pour cette création, nous nous sommes laissés guider par l’écriture de Molière qui contient à elle seule toute la matière permettant de donner vie au spectacle. Afin de préserver le caractère intemporel de l’oeuvre, nous nous sommes refusés à contextualiser cette pièce, à l’installer dans un univers contemporain. Convaincus encore une fois que si Molière est toujours présent aujourd’hui c’est parce que personne ne parviendra jamais à l’enfermer dans un décor, dans un costume, dans une époque, dans une vision unique. Nous avons simplement tenté de rendre son écriture la plus vivante possible : nous jouons le texte et nous jouons avec le texte afin de faire apparaître ce qu’il contient de violent, de cruel et en même temps d’humoristique et de grotesque. L’important étant de garder à l’esprit que le théâtre de Molière est avant tout un théâtre de liberté.

Eva Peron
De Copi - Mise en scène : Eram Sobhani - La Nouvelle Compagnie
Avec Stéphane Auvray-Nauroy, Vincent Clavaguera, Michèle Harfaut, Sophie Mourousi et Flore Tricon - Lumières Xavier Hollebecq - Production La nouvelle compagnie.

Imaginons que le cancer d'Eva Peron soit une blague, que son cadavre soit une imposture, que ses derniers jours aient tourné à la grande farce politico–érotico–policière qu'on va vous jouer ! Le plus étonnant, c'est qu'au moment de l'oraison funèbre, prononcée pour une fausse morte, une émotion nous saisit quand même !

« Mes amis argentins vivent en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique latine, mais de ceux de ma jeunesse, deux seuls sont restés là-bas. Seulement deux ! Les autres sont nomades, comme moi. Nous changeons de continent, de métier, de mode de vie et d’habitudes sexuelles au moins une fois dans notre vie, si ce n’est trois ou plus... »

L’accession au pouvoir de Peron fit connaître à Copi son premier exil. Et c’est avant tout par la forme même de son théâtre qu’il en témoigne. Un théâtre qui emprunte tour à tour les masques du boulevard et du naturalisme, du mélodrame et du polar, pour mieux se dérober et se soustraire à chacun de ces codes. Son identité serait de n’en avoir plus aucune, ou de les avoir toutes, c’est au choix.

A ce théâtre mouvant répond l’image figée et reconnaissable dont les pouvoirs ont besoin et qu’ils attendent de chacun d’entre nous. Eva Peron, dans cette pièce, tout le monde attend impatiemment ou cruellement sa mort. Pour qu’on l’embaume, qu’on l’empaille et qu’on lui donne une forme lisse, se prolongeant à l’identique dans le temps. Peron pourra alors prononcer son oraison et donner sa dépouille en icône à la nation argentine.

Mais ce rêve d’une mort embaumée, Copi lui permet de s’en échapper : Eva poignarde l’infirmière et la fait passer pour elle-même. Elle prend la fuite, devenant nomade, comme Copi, quand tout le monde la croit morte.

Vivatus, Vivata, Vivatum
Une création de Émilia Giudicelli (performance, mise en scène et chorégraphie), Edouard Liotard Khoury Haddad (performance et lumière), Samuel Fried (performance et traitement musical), Naomi Melville (travail plastique) - Résidence au CND Pantin - Partenaire Fluoressenz (Suisse).

Le point de départ
Notre recherche passe par des procédés chorégraphiques d’ embodiement et d’ emmusicalement des textes idixa et se combinent à des éléments concrets du quotidien. L’activité excessive du cortex moteur ou la mise en veille du lobe frontal opèrent à différents endroits. Dans Vivatus, vivata, vivatum, Edouard, Samuel et Émilia entretiennent une relation en triangle, une trinité, une thése-antithèse-synthèse, dans laquelle l’essence et la forme des textes s’incarnent, se dématérialisent, puis se recomposent.

Où ça questionne
A quel endroit s’infléchissent un ensemble de mots (texte) et un ensemble de gestes (chorégraphie) ? Comment s’animent-ils l’un et l’autre ? N’est-ce qu’un ping-pong automatique ou existerait-il un endroit délicat et fort qui les ferait se toucher dans une parfaite équation ? Un décalage de l’ordre du millième de seconde s’amorce entre les mouvements du corps et l’élocution. Où se joue-t-il ?

Choix du texte
L’Orlœuvre sera matière textuelle pour notre quête. Encore peu connue. C’est une weboeuvre hébergée par www.idixa.net. L’Orlœuvre se pose comme intertexte et son identité reste ambiguë. C’est l’offre de cheminements philosophiques à partir de propositions issues de l’œuvre de Derrida selon qui la valeur d’acte et de vérité de la parole se déconstruit déjà dans l’événement.

Musique
On tenait jadis la voix pour l’instrument musical par excellence. Un philosophe, Bernard Sève, a récemment écrit un ouvrage entier sur la question de l’instrument – où il soutient, justement, que la voix n’est pas un instrument de musique. Qu’en est-il de l’instrument de musique ? C’est un artefact permettant de transformer l’énergie produite par le corps du musicien en son. Cela voudrait-il dire que le musicien a la capacité de mettre en voix, sans prononcer une parole ? Supposons-le. L’instrument qui soutient le jeu de Samuel est un synthétiseur dont le large spectrum sonore peut soutenir des variations tout autant organique que électroniques.

Puzzle
Création et interprétation : Federica Ruggieri et Mathieu Mullier-Griffiths - Compagnie Kafard Films
Création musicale Cédric Soubiron - Avec le concours des Beaux Arts de Nantes et la salle Vasse.

M et F ont pour mission de chercher la pièce manquante. Souvent ils oublient, alors une belle voix grave le leur rappelle. Mais à quoi ressemble-t-elle, la pièce ? En chemin, ils tombent sur une mystérieuse ceinture...

Rencontres - Soirée Courts Métrages
Réalisation : Anne Cissé, Nicolas Gayraud, Romain Kosellek, Alexandre Singer, Tristan Tregnant - Compagnie Kafard Films

De frères ennemis à frères jumeaux, le théâtre et le cinéma se regardent et s’inspirent l’un l’autre. Nous avons proposé à cinq réalisateurs de créer chacun un film court. Avec comme seule contrainte que ce film soit en lien avec un des spectacles du festival. Nous leur avons surtout donné toute liberté. Pour que théâtre et cinéma se rencontrent à nouveau, sous une forme inédite. Sans personne pour savoir à l’avance ce que cette rencontre - ce que ces rencontres vont donner.

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L'étoile du nord

16, rue Georgette Agutte 75018 Paris

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Plan d’accès

L'étoile du nord
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 29 juin 2014

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