Lynda Lemay - Les secrets des oiseaux

du 17 au 19 juin 2004

Lynda Lemay - Les secrets des oiseaux

Depuis ses premières apparitions sur scène, Lynda Lemay désarme tant par la maîtrise de son art, que par son authenticité et son humour décapant. Les histoires de Lynda débobinent en nous tels de courts métrages tirés de nos archives intérieures. Ses albums reflètent sa vie et son oeuvre, la nôtre.

Depuis ses premières apparitions sur scène, Lynda Lemay désarme tant par la maîtrise de son art que par son authenticité, d’abord à travers les yeux d’une jeune fille seule gardant « scellé avec de la paraffine un cœur de rêve », puis grâce à un regard lucide sur la condition humaine. Les histoires de Lynda débobinent en nous tels de courts métrages tirés de nos archives intérieures. Ses albums reflètent sa vie et son oeuvre, la nôtre.

À une époque où l’on propose tant de télé-réalité mais si peu de réel, il fait bon écouter Les secrets des oiseaux, ce nouveau bouquet de chansons offert par Lynda. Aux influences des grands de la chanson française s’ajoutent aujourd’hui celles du country et du rock. Car ne l’oublions pas : si elle éclaire et guide aujourd’hui la chanson francophone, Lynda a quand même dansé sur Iron Maiden, entre autres influences anglo-saxonnes. Elle co-réalise le tout avec son pianiste et complice de longue date Louis Bernier. Entourée de ses musiciens habituels (Louis Bernier au piano, Sébastien Dufour à la guitare, Daniel Jean au violon et chœurs, Pascal Castonguay à la basse et Michel Fauteux à la batterie). Les musiciens invités viennent les uns après les autres offrir leur touche de couleur.

Les secrets des oiseaux nous raconte les rêves d’amants réunis en une romantique histoire d’amour avec De tes rêves à mes rêves, le mal de vivre avec Le diplômé, ce toubib de l`âme froid et distant ; c’est aussi la crainte de voir son père « le plus fort » la quitter avec Ne t’en va pas et la prière rock M’exaucerais-tu quand même. Les secrets sont aussi ceux de l’amitié bien arrosée dans It’s Friday Night, co-écrite avec son amie de toujours, Julie Lebon, et des amours passées avec J’te l’avais dit et Les perles de l’Atlantique.

Que serait un disque de Lynda sans son humour décapant ? Elle donne aujourd’hui sa contribution au taux de dénatalité avec Ça sent l’bébé « Ils ont beau lui mettre la plus jolie robe, c’est beau mais j’regrette, ça sent les microbes », elle parle de ces épouses - « ces soumises » - qu’elle n’hésiterait pas à joindre pour l’homme qu’elle aime et elle dresse un portrait mordant de la guerre des sexes avec J’aime pas les femmes et Faut faire du bien, dont le parallèle entre ambulance et putain en font la plus jouissive contribution à l’amélioration de notre système de santé.

Lynda partage aussi avec nous son bonheur avec le portrait d’un vieux garçon bien particulier et attachant dans Le vieux garçon et l’expression d’un sentiment amoureux dans Voguer avec « quelqu’un de magnifique à la barre » de son cœur. L’autodérision de la chanteuse est aussi au rendez-vous avec Le chameau. La boucle se referme avec la dernière phrase de la chanson Même pas un arbre qu’on ne peut révéler car, après tout, il s’agit d’un secret…

Jocelyn Cano

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Spectacle terminé depuis le samedi 19 juin 2004

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