Les Musiques à ouïr / The Dirty Dozen Brass Band

• Les Musiques à ouïr : beaucoup de poésie et un gros grain de folie
  

Les adjectifs les plus dingos se bousculent quand il s’agit de décrire le travail du groupe Les Musiques à Ouïr. Depuis 17 ans, ce trio (fondé à l’origine par Denis Charolles et Christophe Monniot) vampirise, émoustille, galvanise l’art des musiques improvisées.

Plus qu’une relecture des monstres sacrés que sont Monk et Ellington, Denis Charolles et sa grande Campagnie préparent une fête, une course poursuite funambulesque au milieu des joyaux de cette musique, avec ce (gros) grain de folie qui devrait la rendre jouissive.

Avec Denis Charolles (batterie, arrosoir, graviers, percutterie, clairon et embouchures à bouche, voix), Remi Dumoulin (saxophone, basse), Matthias Malher (trombone), Julien Eil (clarinette basse, flûte traversière, saxophone baryton), Frédéric Gastard (saxophones soprano, basse, ténor, synthés), Vincent Peirani (accordéon), Sylvain Bardiau (trompette, tuba), Thibault Cellier (contrebasse).

• The Dirty Dozen Brass Band : un groove indémodable
  

Le groupe connaît rapidement un grand succès sur la scène de son « Social Club », avec des concerts de plus en plus hallucinants qui vont leur valoir une gloire internationale, et remettre en selle les fanfares rendues has-been par la déferlante funk-rap. Leur marque de fabrique : inviter des solistes renom dès que possible à venir s’épancher sur leurs grooves telluriques et débridés.

Au-delà de ces fanfaronnades discographiques, le Dirty Dozen Brass Band a suscité bien des vocations pour toute une nouvelle génération. Groove indémodable.

Avec Roger Lewis (saxophone barython), Efrem Towns (trompette, voix), Kevin Harris (saxophone ténor, voix), Gregory Davis (trompette, voix), Jake Eckert (guitare, voix), Terence Higgins (batterie, voix).