Le Dibbouk

Lille (59)
du 2 au 5 février 2006

Le Dibbouk

Spectacle en polonais, surtitré. Le terme dibbouk - union en hébreu - évoque la possession d’un corps par une âme errante. Fable d’amour et de mort, son Dibbouk prend pour décor les parois de bois d’une vieille synagogue. Parmi les élèves de l’école talmudique, Khanan étudie la Kabbale. Quand il apprend que Léa, fille d’un riche commerçant, se fiance à un autre que lui, Khanan tombe mort. Au Dibbouk de Sholem An-Ski, Krzysztof Warlikowski ajoute une nouvelle de Hanna Krall, auteur contemporaine, juive polonaise.

Spectacle en polonais et en hébreu, surtitré

  • L'histoire

Auteur juif né en Biélorussie et mort en Pologne, Sholem An-Ski pose à la fin du xixe siècle l’une des pierres fondatrices du théâtre yiddish. Fable d’amour et de mort, son Dibbouk prend pour décor les parois de bois d’une vieille synagogue.

Parmi les élèves de l’école talmudique, Khanan étudie la Kabbale. Il ne s’agit pas de combattre le péché, dit l’étrange jeune homme, mais de le purifier. Quand il apprend que Léa, fille d’un riche commerçant, se fiance à un autre que lui, Khanan tombe mort. Le terme dibbouk - union en hébreu - évoque la possession d’un corps par une âme errante. Léa est possédée par le fantôme de Khanan, son père recourt alors au Rabbi Azriel pour l’en débarrasser.

Au Dibbouk de Sholem An-Ski, Krzysztof Warlikowski ajoute une nouvelle de Hanna Krall, auteur contemporaine, juive polonaise. Elle y raconte l’histoire authentique d’Adam S., fils d’un survivant de l’Holocauste. Adam S. vit aujourd’hui à New York possédé par le Dibbouk de son demi-frère, enfant disparu dans le ghetto de Varsovie. Warlikowski aborde l’histoire de la nation juive depuis la diaspora de l’Europe centrale d’avant-guerre jusqu’à l’actuelle communauté occidentale.

Le Dibbouk de Sholem An-Ski est publié par l’Arche éditeur et Preuves d’existence de Hanna Krall par les éditions Autrement.

  • La presse

" Krzystof Warlikowski effectue cette suture du conte et de l'histoire, avec un sens plastique exceptionnel. Dans l'espace sacré, faussement à l'abri du temps, les villageois du passé, sagement assis en ligne, font assaut de témoignages d'un divin fantastique. Le récit se répand comme enluminures sur les murs de la synagogue (vidéo de Kamil Polak), en une lente cristallisation amoureuse. L'enchantement devient spectacle, partagé, ponctué de plongées dans les cérémoniels, entre fêtes et défaites. Les amants peuvent s'étreindre, nus, ils demeurent à distance, dans les vapeurs d'un monde d'images qui ont le poids du mental. La consistance de l'âme - celle du dibbouk - devient tangible. Le matériel et l'immatériel fusionnent en une seule composante : théâtrale.

Formé à l'école de Krystian Lupa et de Peter Brook, Krzysztof Warlikowski possède la science des lumières et des paroxysmes du Polonais, l'intuition exigeante des mouvements justes du Britannique et une intelligence, toute personnelle, du montage.

Les comédiens, venus de Cracovie ou de Varsovie, appartiennent au meilleur de la scène polonaise (Andrzej Chyra et Magdalena Cielecka sont les amants éternels, transformés en couple d'aujourd'hui), capables de passer de l'expression d'une conscience collective aux désarrois du particulier, en rendant visible l'invisible dibbouk, dont l'enfant à naître assurera la transmission, dans l'irréductible de l'identité juive. "

Jean-Louis Perrier, Le Monde, 14 avril 2004

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Informations pratiques

Théâtre du Nord

4, place du Général de Gaulle 59026 Lille

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Salle climatisée
Spectacle terminé depuis le dimanche 5 février 2006

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