La Troppa - Jesus Betz

du 9 au 10 avril 2004
1H40

La Troppa - Jesus Betz

Spectacle de marionnettes.
La nouvelle création des auteurs marionnettistes chiliens : les aventures extraordinaires de Jesus Betz, homme tronc à la voix d’or et la mémoire d’éléphant.

Spectacle de marionnettes tout public

L’histoire
Un appel à l'aventure

Extrait
La scénographie en mouvement

La Troppa

Jésus Betz raconte les aventures extraordinaires d’un homme-tronc, un voyage initiatique qui commence dans la souffrance et finit dans l’amour. Ce héros prisonnier de son corps est aussi la métaphore de tout un peuple longtemps sous le joug de la dictature.

Enfants du Chili, les comédiens de La Troppa n’ont jamais dissocié leur art de leur lutte pour la liberté… Ces véritables magiciens de la scène mettent, une fois de plus, leur ingéniosité et leur technique superbe au service de ce conte moral et spirituel.

Explorant tous les langages artistiques, ils nous racontent l’histoire de Jésus Betz d’une manière quasi-cinématographique, avec des changements d’échelle constants et un simple cadre noir comme élément pivot de la scénographie.

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C’est pendant notre tournée en France que nous avons découvert Jésus Betz, et nous avons senti sa force, l’appel à l’aventure, l’invitation à voyager avec ce petit homme-tronc. Nous avons eu l’intuition que cela pourrait aussi être notre voyage. Nous voulons voyager avec Jésus Betz par ces mondes mystérieux, infinis et lumineux auxquels il appartient. Nous voulons raconter et vivre son histoire. Nous voulons vous inviter à nous accompagner dans une aventure qui, nous l’espérons, aura la beauté, la rêverie, l’espoir et la poésie du conte original, mais cette fois-ci sur scène, dans notre monde du théâtre.

Laura Pizarro, Jaime Lorca, Juan Carlos Zagal

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« J’ai vu le ciel bouger. J’ai contemplé les étoiles pendant des heures et des heures. J’ai guetté patiemment jusqu’à ce qu’elles m’offrent leurs danses. J’ai vu pleuvoir dans le firmament et mes oreilles ont entendu la musique céleste dont sont capables les étoiles lorsqu’elles chantent en chœur. Ma grande mémoire m’a servi à maintenir en vie les merveilles saisies par mes yeux. Je me nourris de ces souvenirs lorsque je suis triste. Dans les couloirs de mon esprit gît la vie.

Gardée dans des tiroirs, on trouve mon histoire, pas à pas. Lorsque je veux m’en souvenir, je me promène dans ces couloirs et je cherche le tiroir où j’ai gardé la première aube ou le dernier baiser de ma mère. Ma grande mémoire me marque.

Je chante aussi. J’ai su que je pouvais chanter le jour même où la rivière chanta. Mon chant aide les morts à mourir en paix, et les vivants à poursuivre leur chemin. Le chant me marque aussi. L’ourlet des pantalons. La talonnade impétueuse. Les différentes façons de faire les lacets d’une chaussure. Le croisement et le décroisement des jambes sous la table. J’ai appris à très bien connaître les gens en étudiant ces choses, ces détails minimes. C’est facile pour moi, puisqu’elles sont à hauteur de mes yeux. Celle-là est ma condition. Je suis un homme-tronc. »

Texte de La Troppa,
 inspiré du livre Jésus Betz, de Fred Bernard et François Roca

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Avec son dernier spectacle, la compagnie chilienne La Troppa radicalise sa proposition d'un théâtre inspiré par l'image cinématographique. En adaptant un livre pour enfant qui dépeint l'étonnant périple d'un homme-tronc, elle pousse loin le principe de la scénographie en mouvement.

Dans leur magistral Gemelos, le décor constituait déjà un élément majeur de la mise en scène. Les trois acteurs évoluaient à l'intérieur d'un castelet géant aux multiples ressources visuelles. Jesus Betz se joue encore dans un espace restreint : tout se passe à l'intérieur d'un cadre mobile, qui promène le regard du spectateur dans des tableaux animés. Des effets de travelling et de zoom, notamment grâce à des miniatures des personnages, accentuent la puissance de l'image et l'idée d'aventure.

Jesus Betz nous emporte dans son univers proche de la bande dessinée. Escamoter le réalisme au profit du songe, c'est ce que souhaitent les magiciens de La Troppa : « ce qui nous intéresse, disent-ils, c'est la prestidigitation et émerveiller un public simple, populaire. »

Naly Gerard, Mouvement.net

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La Troppa invente un espace spéculaire et spectaculaire où jouent tous les codes de la représentation : le jeu mécanique de la marionnette, le cinéma, la photographie… Les acteurs renouent avec la tradition de la sur-marionnette de Gordon Craig. Leurs faces en partie masquées, leurs gestes saccadés, stylisent et exaltent simultanément les émotions et sentiments des personnages.

Lors de ses débuts en 1987 à Santiago, le trio d’acteurs-manipulateurs de La Troppa puise autant dans les grandes œuvres populaires que dans l’esthétique de la bande dessinée et de la télévision. Il utilise des marionnettes, des masques de leur fabrication et occupe une place importante dans la vague rénovatrice du théâtre.

De Pinocchio aux jumeaux du Grand Cahier (Gemelos) en passant par Voyage au centre de la Terre, toutes les histoires que nous conte la Troppa sont des voyages initiatiques où l’espérance affleure, fragile, des illusions perdues ou des âmes brisées.

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Spectacle terminé depuis le samedi 10 avril 2004

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