La Belle de Cadiz

Aubervilliers (93)
du 25 janvier au 8 février 2013
1h15

La Belle de Cadiz

Ce monologue a la force d’une vague qui vous submerge. Le passé explique le corps et la voix qui s’exposent, sans artifice, devant nous. La mise en scène, tout en sobriété, condamne le superflu pour mieux faire briller le texte. Claire Nebout danse sur les mots d’une dizaine de personnages avec une vérité rare et nous emporte.
  • Le passé explique le corps et la voix qui s’exposent

Claire revient à Portsall, au nord-ouest du Finistère, dans la maison qui l’a vue grandir et un jour partir loin. En apparence, il ne reste rien, balayé le passé, sinon une femme à fleur de nerfs, une table, une chaise… et une valise, pleine de ces affaires que le temps éparpille dans les méandres de l’oubli, et qui l’air de rien contient pourtant tout un monde.

Les fantômes d’antan prennent vie pour nous dire le commencement : Claire a 14 ans, on est en 1978. Et sa fraîcheur toute juvénile, ce corps prêt à danser la vie, se frotte à la mort qui rôde partout : dans le foyer, son père est mourant, dans le poste de télévision, Cloclo est mort, et partout sur la côte, l’Amoco Cadiz, pétrolier géant, vient de sombrer. Tout a un goût d’amertume ; tout abîme, pour longtemps, la candeur de Claire. Seul l’amour qui la prend par surprise pourrait l’emmener plus loin, un instant.

Ce monologue a la force d’une vague qui vous submerge. Le passé explique le corps et la voix qui s’exposent, sans artifice, devant nous. La mise en scène, tout en sobriété, condamne le superflu pour mieux faire briller le texte. Claire Nebout danse sur les mots d’une dizaine de personnages avec une vérité rare et nous emporte.

  • Le prolongement d’un silence

« Nous avions envie de travailler ensemble depuis longtemps avec Claire Nebout. Je me suis mis à écrire une partition à plusieurs voix. De son côté, elle avait l’envie intime d’affronter seule la scène, pour la première fois. Un texte, une comédienne.

Des accessoires, très peu. Avec toujours la lumière de Nathalie Lerat qui dessine l’espace et le temps sur un plateau presque nu afin qu’il puisse s’épanouir : le monologue, la parole singulière, a besoin d’air et de volume.

De son côté, le corps tout entier se voit sollicité du début à la fin et réclame aussi sa part de liberté. La scène de théâtre devient alors le prolongement d’un silence, d’un muscle, d’une pensée, d’un désir. Et l’on se rend compte, petit à petit, que l’on n’est plus tout à fait seul. »

Mohamed Rouabhi

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2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers

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2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Spectacle terminé depuis le vendredi 8 février 2013

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