L’Amant

Paris 11e
du 30 mars au 2 juin 2012
1h15

L’Amant

Sarah et Richard sont un couple marié. Loin de toute vie sociale, ils évoluent en huis clos et tentent de rompre la routine de leur relation amoureuse en s’inventant un jeu de rôle d’un genre nouveau. Ce jeu diabolique va se refermer sur eux en les menant aux frontières de la folie…

- Ton amant vient aujourd’hui ?
- Mmm. Oui.
- A quelle heure ?
- A trois heures.

Sarah et Richard sont un couple marié. Loin de toute vie sociale, ils évoluent en huis clos et tentent de rompre la routine de leur relation amoureuse en s’inventant un jeu de rôle d’un genre nouveau. Ce jeu diabolique va se refermer sur eux en les menant aux frontières de la folie… Jusqu’où mèneront-ils cette danse ? Le jeu de l’amour ou l’amour pour le jeu mettra-t-il en péril leur couple ou consolidera-t-il leurs liens ?

  • Une langue du quotidien

La langue de Pinter est avant tout la langue du quotidien, une langue axée sur les figures de styles impropres, les tautologies, et les silences. Tout ce qui constitue une langue parlée, quotidienne et ordinaire à la fois. Tout est dit sans jamais être dit. Cette vision de l’individu est le reflet de notre société. Pinter a acquis une renommée internationale avec cette pièce qui le plaça au rang des grands dramaturges britanniques contemporains.

Le questionnement de l’autre est un élément important du théâtre de Pinter. Les dialogues de sourd sont légion, les répétitions, voire les incohérences Il s’en dégage une tension parfois insupportable pour le public. Où se situe la vérité quand le verbe décrit le passé dans le présent ? Où l’un et l’autre se perdent dans une fragmentation du souvenir. Cette représentation légère chère à Pinter traduit la complexité humaine.

Pinter, dans l’Amant, nous mène aux frontières de la folie en mettant en scène un couple Sarah et Richard qui établissent un jeu de rôles d’un genre nouveau. Ce jeu diabolique va se refermer sur eux telle et les emprisonner dans un « univers arachnéen » propre à créer toutes les conditions d’un délire physique et cérébral.

  • Note de mise en scène

Harold Pinter fait partie de ces auteurs contemporains qui offrent au metteur en scène une liberté totale d’interprétation du texte. L’Amant est un texte ambigu, complexe nécessitant un important travail dans la direction d’acteur. En effet, les personnages imaginés par Pinter ont tendance à se perdre dans leur propos ainsi que dans la situation à laquelle ils se trouvent confrontés.

La force de ce texte repose donc essentiellement sur l’interprétation et le travail d’analyse psychologique des comédiens sur leur personnage. Le reste est, à mes yeux, secondaire. La mise en scène est donc dépouillée : deux chaises, une plante verte. Peu de choses qui savent malgré tout en signifier beaucoup ; un peu comme les temps de pause présents dans l’œuvre de Pinter.

Notre travail est aussi fondé sur la répétition d’actions et la rigidité physique des personnages dans une situation précise. En effet, elles cherchent à mettre en valeur (sans la nécessité une fois de plus de la superficialité d’un décor) le sentiment d’ennui et d’emprisonnement de ce couple. En revanche, cette « mécanique bien rodée » se grippe dès lors que le couple se transforme (psychologiquement et physiquement) en amants.

Le but du jeu dans la construction d’une histoire comme L’Amant est de fixer une ligne de conduite aux comédiens. De plus, il est important de les inciter à puiser dans l’aberration de certains propos une force, une émotion capable de dépasser le vide verbal que l’auteur leur inflige. Enfin, les personnages de Sarah et Richard sont des êtres solitaires, tournant essentiellement sur eux-mêmes et cherchant à fuir leur condition en s’amusant (ou en s’abîmant ?) à s’inventer une autre histoire.

Alexandra Dadier

  • La presse en parle

« La mise en scène d’Alexandra Dadier est d’une grande qualité et d’une formidable rigueur artistique. » Vincenzo Iannuzzo, La nuova Ferrara

« L'univers fictionnel de Pinter est restitué de manière assez bouleversante dans la mise en scène d'Alexandra Dadier. Elle mène de front la capacité de dépassement de soi et l'intrigue psychologique. (…) La mise en scène est fragile et subtile par le jeu des comédiens qui s'asservissent mutuellement sans que les masques dévoilent les véritables visages. » La Theatrotheque

Sélection d’avis du public

L’Amant Le 27 octobre 2004 à 12h23

Un trè beau spectacle entre rires et larmes! Un merveilleux moment passé avec des comédiens de talent, autour d'une mise en scène simple et efficace. merci encore.

L’Amant Le 27 octobre 2004 à 12h13

Ce spectacle est un véritable enchantement. On se prend au jeu de ces personnages si bien interpretés par des comédiens de talent. Je vous engage à eller voir cette pièce. Bravo aux acteurs et au metteur en scène: rires et émotions sont au rendez-vous. On passe un très agréable moment!

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L’Amant Le 27 octobre 2004 à 12h23

Un trè beau spectacle entre rires et larmes! Un merveilleux moment passé avec des comédiens de talent, autour d'une mise en scène simple et efficace. merci encore.

L’Amant Le 27 octobre 2004 à 12h13

Ce spectacle est un véritable enchantement. On se prend au jeu de ces personnages si bien interpretés par des comédiens de talent. Je vous engage à eller voir cette pièce. Bravo aux acteurs et au metteur en scène: rires et émotions sont au rendez-vous. On passe un très agréable moment!

Informations pratiques

Aktéon

11, rue du Général Blaise 75011 Paris

Lieu intimiste Salle climatisée
  • Métro : Rue Saint-Maur à 304 m, Saint-Ambroise à 307 m
  • Bus : Saint-Ambroise à 105 m, Chemin Vert - Parmentier à 198 m, Voltaire - Léon Blum à 333 m
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Plan d’accès

Aktéon
11, rue du Général Blaise 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 2 juin 2012

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