Jean de la Lune

Paris 18e
du 13 octobre au 24 novembre 2010

Jean de la Lune

Comédie musicale librement inspiré de la chanson populaire enfantine, à partir de 3 ans. Le théâtre de Jean de la Lune va bientôt disparaître pour devenir… un parking ! Ainsi l’a décidé M. le Préfet. Jeannot et Jeannette, deux agents de la préfecture, ont pour mission de vider le bâtiment. En entrant dans les lieux, ils s’étonnent d’y trouver un public qui attend le lever du rideau. Ils découvrent une boîte à musique…

Comédie musicale librement inspiré de la chanson populaire enfantine, à partir de 3 ans.

Résumé de la pièce
Notes d'intention de l'auteur

Les personnages
La presse

Le théâtre de Jean de la Lune va bientôt disparaître pour devenir… un parking ! Ainsi l’a décidé M. le Préfet. Avant le début des travaux, Jeannot et Jeannette, deux agents de la préfecture, ont pour mission de vider le bâtiment des guenilles et accessoires qui encombrent le vieux théâtre. En entrant dans les lieux, ils s’étonnent d’y trouver un public qui attend le lever du rideau.

Malgré les protestations des spectateurs, Jeannot et Jeannette se mettent au travail, montent sur scène et commencent à débarrasser le plateau. Il n’y aura plus de spectacle ici : c’est fini, terminé ! Ce faisant, ils découvrent une boîte à musique. Elle fonctionne encore et égrène la mélodie d’une chanson : La chanson de Jean de la Lune dont ils retrouvent les paroles, au fond de leur mémoire.

Ce petit elfe lunaire qui accompagnait Jeannette dans ses rêveries d’enfant semble trouver chez elle quelque écho. Elle l’imagine tant et si bien qu’elle le fait revivre aux yeux de Jeannot. Il est là, devant eux et prend forme devant son public. Oui, Jean de la Lune règne encore sur son théâtre et invite les deux agents de la préfecture et tous ceux qui le veulent à le suivre pour un long voyage onirique.

Tous les objets qui traînent dans le théâtre, masques, costumes, marionnettes, instruments de musiques et partitions, vont aider Jeannot et Jeannette à partager avec Jean de la Lune quelques-unes de ses aventures...

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L’envie de faire découvrir au public les coulisses de la création théâtrale m’habite depuis longtemps. L’inviter à partager avec nous le laboratoire d’une répétition répond pour moi à une exigence relationnelle qui place d’une part le spectateur au-delà de sa position de consommateur d’émotions et, d’autre part, pousse les auteurs et interprètes d’une œuvre à mettre de côté le pouvoir qu’ils prennent en s’appropriant le discours et l’action.

Face aux produits culturels figés définitivement sur différents supports, le spectacle vivant reste avant tout ce lieu de rencontres éphémères où tout peut s’épanouir, se défaire et où l’on peut se chercher, se découvrir, s’abandonner. A l’heure où la standardisation tend à brider notre imaginaire, je voulais que cette dixième création de la compagnie Patchwork soit centrée sur la création onirique. Picasso faisait les poubelles pour y glaner les pièces d’un puzzle qui ne manquerait pas un jour de s’imposer à lui. Je voulais mettre cette démarche en lumière.

C’est alors qu’au hasard de mes lectures, en feuilletant l’ouvrage de Martine David et Anne-Marie Delrieu intitulé Refrains d’enfance, j’ai rencontré Jean de la Lune dont le nom, à lui seul, résonne comme un appel au rêve. Un petit d’homme vivant dans une citrouille, se promenant dans une voiture tirée par des souris, se servant d’un brin d’herbe pour passer la rivière, voilà de quoi alimenter l’imaginaire d’un auteur.

En quelques secondes, le puzzle se forma. Jean de la Lune était devenu l’âme d’un théâtre abandonné, d’un temple érigé au culte de l’imagination et voué à la disparition de par les affres d’un quotidien comptable. Mais loin de s’apitoyer sur son sort ou de revendiquer quoi que ce soit, le petit d’homme va forcer son talent à décrocher la lune, confiant dans sa puissance créatrice et surtout, dans les rencontres qu’il va faire avec les êtres qui l’entourent et qui sont, comme lui, des gens de la Lune.

Voilà, le décor est planté : un théâtre qui s’offre à nous, tel un grenier rempli de souvenirs ! Deux personnages qui doivent le vider et qui se laissent emporter par la magie du lieu, se prennent au jeu, et découvrent, en même temps que le public, les rouages de l’imaginaire théâtral et la capacité qu’ils ont encore de retrouver cette légèreté qui leur permet d’appréhender différemment la réalité.

Quoi de plus grisant pour un auteur lorsqu’il sent que le fond et la forme se rejoignent ? Dans les coulisses de l’écriture, je perçois déjà que certaines conventions théâtrales vont s’imposer d’elles-mêmes. Tout va se révéler dans ce laboratoire onirique qui va se mettre en place sous l’impulsion du metteur en scène. Tout devrait y prendre, dans l’éphémère de chaque représentation, une forme et un sens que l’imaginaire de chacun voudra bien lui donner.

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Jean de la Lune
Rêveur, inventif, bavard et léger, ce petit elfe lunaire déborde d’imagination. C’est là toute sa force ! Il est l’âme même de ce théâtre abandonné. Son agilité et sa vivacité d’esprit décontenancent Jehan qui cherche à se mesurer à lui. Le courage et la ruse lui permettent d’affronter l’Ogre de Barbarie. Mais, il a beau être le héros de cette histoire, il aura besoin que d’autres « gens de la Lune » le rejoignent et volent à son secours.

Jeannot
Fonctionnaire scrupuleux et discipliné, il est chargé de vider tout ce qui encombre le théâtre de Jean de la Lune avant qu’il ne soit démoli. Immergé malgré lui dans ce lieu chargé d’émotion, il laisse peu à peu s’exprimer son imagination et découvre, avec sa collègue, les coulisses de la création théâtrale.

Jeannette
Chargée de la même mission que son collègue Jeannot, elle se débarrasse vite du carcan que lui impose sa fonction. Tout ce qu’elle découvre dans ce théâtre voué à la disparition est un appel au rêve. La force avec laquelle elle s’abandonne pour flâner sur les traces de Jean de la Lune n’a d’égal que sa détermination à entreprendre un voyage onirique et à rendre à ce théâtre le souffle de tous ceux qui, comme elle, sont restés des « gens de la Lune. »

Jehan, le géant
Jeannot s’est glissé dans la peau d’un géant. Il est devenu Jehan, le géant. Fanfaron, grotesque et maladroit, il voudrait bien pouvoir garder les pieds sur terre et décrocher la lune. Mais, de son cœur à son cerveau, long est le chemin !

L’Ogre de Barbarie
Végétarien au début de l’histoire, cet ogre change brusquement ses habitudes alimentaires à cause des mauvaises récoltes de l’année. Il prend goût aux enfants, à leurs larmes salées et devient « l’Ogre de Barbarie » régnant sur ses sujets par la terreur et ne dominant plus son appétit.

La fée Zannette
Sauver Jean de la Lune et faire revivre son théâtre, c’est le pari que Jeannette fait en se glissant dans la peau d’une drôle de fée qui zozote. Elle n’a de pouvoir que celui de nous faire rêver. Grâce à la baguette magique que Jeannot lui répare, les objets inanimés retrouvent leur âme. Mais, rendre la vie à Jean de la Lune est une autre histoire. Elle aura besoin pour cela du soutien de tous les « gens de la Lune » !

Le Brigadier
Accessoire devenu inutile depuis que le théâtre est fermé, le brigadier ne rêve que de faire les quatre cents coups.

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  • La presse

« Une délicieuse marionnette avec laquelle on transforme un théâtre abandonné en véritable lieu de rêve. Des personnages fabuleux surgissent. Une foule d’effets spéciaux, de projections colorée, d’ombres chinoises à main et une fin spectaculaire avec des formes en lumière noire. Le spectacle rappelle l’inventivité de Dagobert, autre grand succès de la même compagnie. » Télérama, 26 janvier 2005

« Sublime, tout simplement sublime ! Jean de la Lune est un hymne au rêve, drôle, émouvant, irrésistible. [...] Une superbe performance artistique et physique. [...] Et le public ne s’y trompe pas. Les enfants sont émerveillés, les adultes, enthousiastes. » Vendée-Matin, 8 octobre 2004

« Jean de la Lune ouvre les portes du rêve. Quand la lumière se rallume, les enfants repartent avec, dans les yeux, un rayon de lune. » Ouest-France, 8 octobre 2004

« Une bonne dose de créativité et de l’entrain à revendre. » Famille chrétienne, 26 février 2005

« Notre imaginaire en prend pour son grade. Une bonne humeur contagieuse. » Paris Frimousse, mars 2005

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Informations pratiques

Sudden Théâtre

14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris

Spectacle terminé depuis le mercredi 24 novembre 2010

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