Gulliver

En espagnol surtitré en français.

• Théâtre de marionnettes

Après dix-huit créations au sein de La Troppa avec Gemelos, Viaje al centro de la tierra et Jesus Betz, Jaime Lorca entreprend aujourd’hui une nouvelle aventure scénique avec la même équipe de création. L’ingénieux collectif chilien continue la recherche de son langage développé autour de la poésie de l’image et l’art de la prestidigitation scénique. Ce nouveau spectacle est adapté des deux premiers contes des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift : Le voyage à Lilliput et Le Voyage à Brobdingnag où Gulliver se retrouve nain.

Encore et encore le voyage. La soif de parcourir les mondes imaginaires anime à nouveau notre héros du jour. Gulliver a déjà traversé l’équateur et son but comme celui de n’importe quel camelot de l’époque est de cumuler les richesses. Ses objectifs mesquins transforment son voyage en un piège. Installé sans le savoir dans un appareil répressif implacable et parfait, il traverse les différentes étapes qui se présentent à lui ignorant sa condition de captif.

Dans le labyrinthe imaginaire, Gulliver va côtoyer de petits êtres dotés de sens et de raison, des géants, des îles volantes et des chevaux pensants. Il se pourrait qu’il y ait quelque chose à déchiffrer dans cette grande allégorie où il est question de l’espèce humaine. Au fond, Gulliver parle de la définition de la nature et de l’homme, et de ce que l’homme a fait de cette nature au cours de son histoire où chaque acte individuel conditionne le collectif.

La mise en scène relève un nouveau défi technique : créer sur le plateau des illusions d’optique en travaillant sur les échelles et les proportions. Deux constantes du travail original des artistes chiliens qui nous parlent de la grandeur et de la petitesse humaines. Soyez les bienvenus dans la profondeur de ce voyage théâtral !

« Quel bonheur de découvrir le travail réalisé par Jaime Lorca, ex-membre de La Troppa. Sa capacité à mettre en scène la magie est étonnante. Sa mise en scène de Gulliver produit un enchantement, tant pour les enfants que pour les adultes, grâce au travail commun qui lie les manipulateurs à leurs marionnettes. » La Tercera, avril 2006