Gemelos (Jumeaux)

Présentation
La presse

Dans le cadre de "Marionnettes à Malakoff". Spectacle en espagnol surtitré en français par Françoise Thanas. Théâtre pour adultes. Dramaturgie et mise en scène La Troppa (Santiago du Chili) d’après le roman d’Agota Kristof " Le Grand cahier ", publié par les éditions du Seuil. Spectacle créé à Santiago du Chili en janvier 1999.

Présentation

L’histoire est celle de jumeaux, deux garçons, qui découvrent l’état du monde, avec un mélange de curiosité appliquée, de réalisme cynique et de bonté naturelle. L’action se passe dans une ville d’Europe touchée par la guerre. On ne sait rien du père parti au front. La mère inquiète des bombardements, confie ses deux jeunes fils à leur grand-mère, à la campagne. Celle-ci est surnommée la sorcière dans son village. On la soupçonne d’avoir tué son mari. Elle est en tout cas avare, rude, sale et méchante. Les jumeaux apprennent, à son contact, les règles impitoyables de la survie dans les violences de la guerre et de la misère mais aussi, des valeurs humaines essentielles.

On dirait un conte pour enfants et c’est un conte d’enfants mais pour les grands. Ou peut-être pour cesser d’être enfant. Le charme, cette fois-ci côtoie le terrible. Le Troppa, venue du Chili, crée de la magie avec cette mise en marionnettes de ce terrible texte d’Agota Kristof. Ils ont connu un triomphe au festival d’Avignon 99, avant d’entamer deux ans de tournée dans toute la France.

La presse

" L’Europe de l’Est qu’Agota Kristof décrit est très proche de nous, qui vivons encore dans l’après-guerre. Nous voudrions aider à ce que les gens ressentent de la compassion pour la douleur des autres. Ici, la société est devenue très dure. Ce type (Le général Pinochet) est à Londres, et nous n’avons toujours pas eu notre procès de Nuremberg ". René Solis. Libération

" Avec trois sous de chandelle, des casques en carton et des wagons de bois, ces Chiliens tentent de dire l’innommable : l’enfance volée, la guerre, la Shoah, dans l’intimité d’un conte miniature. Pour cela, ils utilisent les faibles ressources , les ressorts sensibles, de la pantomime et du théâtre de marionnettes. On sort de l’aventure ému comme devant un jouet brisé, au bord des larmes, un peu bête mais régénéré. " Frédéric Ferney. Le Figaro