ETHICA-Tableau II La potenza dell'intelletto,ossia della libertà umana

Le metteur en scène ne fait appel à aucun « professionnel » du théâtre. Aux côtés de musiciens, se tiennent dans l’ombre des gens qui n’ont rien à voir avec eux, sinon le goût commun pour l’exercice de la liberté.

Deuxième action qui fait référence au cinquième et dernier livre de l’Ethique, La puissance de l’entendement considère la liberté humaine comme le domaine céleste de la pensée. Bien qu’il n’ait aucune relation particulière avec les « gens », experts de pratiques sexuelles extrêmes de douleur qui pour lui, provoquent « peur, horreur, peine » et qui ne le fascinent pas, ni ne l'intéressent, Romeo Castellucci les invite sur la scène.

En tant qu'habitant de la terre, il se sent concerné par ce qu'ils font et la façon dont ils le font : une synecdoque de la liberté de l'homme. Il tient, dit-il, à convoquer « des actions qui existent déjà dans le monde, en faisant totalement abstraction de mon contrôle et de mon travail théâtral. C’est la raison pour laquelle, les performers ne sont pas des acteurs mais des individus réels qui font des actions réelles dans le courant alternatif d’une fiction. Ce sont des morceaux du monde qui visitent mon théâtre ». Cette deuxième action est tout spécialement conçue pour le Théâtre de Gennevilliers, « en-dehors du centre-ville de Paris ».