L’occasion de voir ou de revoir ce spectacle créé en 2017 et qui a, depuis, cumulé les critiques dithyrambiques et obtenu une reconnaissance mondiale. Représentations en plein air, à la prairie du triangle. 

L’occasion de voir ou de revoir ce spectacle créé en 2017 et qui a, depuis, cumulé les critiques dithyrambiques et obtenu une reconnaissance mondiale. Représentations en plein air, à la prairie du triangle. 

L’occasion de voir ou de revoir ce spectacle créé en 2017 et qui a, depuis, cumulé les critiques dithyrambiques et obtenu une reconnaissance mondiale. Représentations en plein air, à la prairie du triangle. 

Créé au Festival d’Avignon pour la cour d’honneur du Palais des Papes, enfant réunit une équipe de danseurs adultes, un groupe d’enfants et un musicien. Transportés, déposés par les danseurs, les corps d’enfants envahissent l’espace, l’agrandissent, le sculptent. Un étrange ballet engourdi se déploie, d’où émergent des images
suspendues entre le repos, le rêve et la ronde. Progressivement, les rapports s’inversent, la frontière entre grands et petits, professionnels
et amateurs, animé et inanimé se dénoue, et les enfants s’éveillent finalement pour instaurer leur propre république.

Mélodies mastiquées, sculptures de voix, mouvement continu d’ingestion, esquissent un horizon collectif et sensuel.

La chorégraphie de Danza Permanente provient d'une composition musicale réalisée à Vienne il y a deux siècles par un homme sourd. D'abord écrite pour quatre instruments à cordes, elle est ici transposée ici en matière visible, interprétée par quatre danseurs.

Variation performée à partir du suspense et de la tension au cœur du film Shining de Stanley Kubrick, la nouvelle création d’Emmanuelle Huynh explore le thème de la peur et des différentes facettes que constitue chaque individu, à travers une pièce de groupe interrogeant, telle une suite à Cribles, l’individuel et le collectif.

Au commencement il y a Parades & Changes, pièce charnière, élaborée en 1965 par la chorégraphe américaine Anna Halprin, qui continue à irriguer de nombreux champs artistiques. Anne Collod en propose une recréation in extenso avec le concours d’un ensemble de chorégraphes/interprètes, parmi lesquels Alain Buffard et Vera Mantero. Dans le cadre du Festival d'automne à Paris.

Emmanuelle Huynh embarque le musicien Pierre Jodlowski et l’écrivain François Bon et plonge dans le tas d’archives des danses non retenues, qui constitue le matériel de sa nouvelle pièce. Le Grand Dehors ne se borne pas à reproduire des mo(uve)ments mais procède d’un puissant élan (ré)générateur : elle relie le passé au présent, et l’intimité à l’actualité, en une palpitante réflexion sur le travail de la mémoire - autant que sur la mémoire du travail.

« Pensé en relation avec un scénographe, un architecte, un enseignant de shiatsu et cinq performers, le rapport de pression (seuils), de circulation (flux) et de construction est posé là (…) Il y a l’idée certaine de cette circulation par des forces d’aimantations et d’élans qui se figerait en blocs de corps, en meutes de corps, en construction physique et concrète. » Fabrice Lambert