Arny Berry est auteur, metteur en scène et comédien.

La création comme un cri, Arny est né dedans. Fils du réalisateur américain blacklisté John Berry et de l’actrice Myriam Boyer, frère du comédien Clovis Cornillac, il a grandi sur les plateaux, dans la passion du jeu et de la mise en scène, du cinéma et du théâtre.

• Au théâtre

Metteur en scène :
2001 Pendant que les heures passent, Festival d’Avignon
Sweet Mary, festival d’Avignon Off au théâtre du Vieux Balancier
2003 Roméo et Juliette à Vannes, au L.A.P, aux arènes de Lutèces et à Jussieu
2004 Utopia 421 à Jussieu
2007 Howlin’ d'après Allen Ginsberg
2013 Macbeth de William Shakespeare

Il fonde sa propre compagnie (La CAB) et monte ses pièces, créations originales engagées et déjantées.
2005 45ème Parallèle
Naissance d’une Tragédie
2006 Soleil Noir
L’empire

Comédien :
2004 Roberto Zucco de Koltès, m.e.s. Philippe Calvario
Utopia 421 à Jussieu

Auteur :
Blue train, 2003
Sweet Mary, festival d’Avignon Off 2001
Utopia 421, 2004

• Au cinéma

Les champs de blé, court-métrage (écriture et réalisation)

• Note

« D’abord il y a le désir, pas uniquement de faire du théâtre mais de faire un certain théâtre. Créer des spectacles percutants et denses, sans sombrer dans une provocation gratuite. Un théâtre qui ait du sens et de la chair et qui jetterait les bases d’une réflexion sur l’homme, sur la société et sur la place du théâtre. L’envie d’écrire aussi, de chercher dans les mots ce qui peut libérer, attendrir ou heurter. Chercher des formes pour exprimer, représenter ce qui nous entoure ce qui nous révolte. Faire que cette révolte ne soit pas stérile et qu’elle ouvre le discours. Tendre vers l’universel, tendre vers l’autre. Écrire pour l’autre, celui qui joue comme pour celui qui voit.

Un partage, avec les spectateurs mais aussi entre les comédiens, ceux de la première heure, ceux qui nous rejoignent, pour que jamais nous ne perdions le dialogue. Une des plus grandes richesses de notre équipe, c’est d’être en constante évolution. Une remise en cause perpétuelle nous permet, de nous mettre en danger, de nous dévoiler et d’apprendre les uns des autres.

Nous trouvons un espace où le conflit devient la source de la pièce comme un duel de musiciens. Plus on se connaît, plus on va loin, en encourageant la spécificité de chacun. Partager cet espace, en l’ouvrant, à toutes les disciplines. Échanger avec les architectes, plasticiens, chorégraphes, musiciens, chanteurs, danseurs, techniciens… qui nous accompagnent dans nos créations et intègrent la compagnie le temps d’un spectacle ou plus. Réfléchir ensemble au désir commun qui constitue le cœur de nos pièces. Tout faire pour que la confrontation soit chaleureuse et solennelle : Le théâtre est une fête, mais qui exige qu’on le respecte et qu’on l’honore. Une fête païenne en l’honneur de la parole où tout est discutable et discuté. Ce n’est pas un divertissement, ni un produit de consommation, ni un compte-rendu de recherche mais une célébration de l’homme dans ce qu’il a de pire comme dans ce qu’il a de meilleur. »

Arny Berry