Coups de cœur

Avec pour point de départ son projet de don d'ovocytes, Cécile Covès, émouvante et généreuse, nous invite à feuilleter son album de famille pas si ordinaire que ça. Ce témoignage truffé d'anecdotes à la fois poignantes et drôles ravit le public, qui sort de la salle touché en plein cœur.

L'histoire de Jeanne. Une vie parmi d’autres. Avec toutes les découvertes, les grandes joies, les plaisirs, les désillusions, les souffrances que cela comporte. Une vie parmi tant d’autres, et toutes les vies en une. La langue de Maupassant est incarnée jusqu’au bout des doigts par une Clémentine Célarié vibrante et forte, fragile et fiévreuse. Une réussite !

Les Magnifiques, portrait de trois Juifs tunisiens immigrés en France, n'a pas pris une ride depuis 1984, d'autant plus que l'humoriste a pris soin de le mettre au goût du jour et de l'actualité. Parfois incisif, toujours bienveillant, chaleureux, émouvant même, et tellement drôle ! Michel Boujenah se permet quelques apartés directs selon les soubresauts de la salle, un régal.

Une adaptation théâtrale formidable et vivifiante des Essais de l’inépuisable philosophe du XVIe siècle. Un défi de taille relevé haut la main par Hervé Briaux. Moderne et brillant.

Une pièce qui parle à la fois de guerre et de taille-crayon, d’amour et d’enfance, de migration et de transmission, de justice et de dictée, d’enseignement et de cour de récréation. Une ode toute en douceur et en humour au courage qu’il faut pour vivre. Une autre idée de l'enseignement peut-être aussi... Un comédien remarquable d'intensité.

1953. Nicolas Bouvier se lance dans un périple insolite à travers les Balkans, le Moyen Orient et l'Inde. Samuel Labarthe restitue avec finesse cette rencontre de deux mondes, laissant filtrer l'émerveillement, l'humour et la grande liberté de l’aventurier qui a tout son temps. À l’aide d’une très belle scénographie visuelle et sonore, nous voyageons avec lui.

Dans ce monologue sensible et attachant, Caroline Loeb s'approprie la parole de Sagan l'indomptable. Sans jamais singer l'auteur, elle sait la montrer tantôt poétique, tantôt drôle mais toujours touchante. Un spectacle qui nous emmène dans la complexité de Françoise Sagan et nous donne envie de la (re)découvrir.

L'incroyable destin du nageur d’Auschwitz Alfred Nakache mis en scène par Steve Suissa. Une histoire poignante incarnée avec talent et humanité par le chanteur Amir Haddad.

Charmante, insolente et dérangeante, Lisa Martino est Célestine. Dans une mise en scène intimiste de Nicolas Briançon, la comédienne incarne avec ardeur l'anti-héroïne d'Octave Mirbeau et livre une prestation magistrale.

Une nuit durant, une femme espère que son nouveau-né de quelques heures va réussir à respirer seul. Entre rage et amour, et avec force talent, Romane Bohringer tente de convaincre son « petit cabri » de s'ouvrir à la vie, grâce au texte tendre - et néanmoins réaliste sur la vie qui l'attend - de Sophie Maurer.

Gloire et décadence d’un prince qui vécut dans l’ombre des grands Lagerfeld et Yves Saint-Laurent dans un seul en scène remarquablement écrit et interprété. Gabriel Marc fait revivre sur scène une étoile des nuits parisiennes qui brille d’éclats grotesques, sublimes, tragiques. Conseillé à partir de 16 ans.

C'est un spectacle plein de cruauté raconté à hauteur d’enfant. Antonio Interlandi incarne avec grâce ce petit monstre qui grossit et se construit par les injustices vécues et le regard biaisé d’une petite fille sur le monde dans lequel elle vit. La pièce, grinçante à souhait, est signée Pierre Notte qui nous livre un conte cruel qu’on prend un malsain plaisir à suivre.

Seule en scène, Diane Prost donne vie à des personnages féminins qui se font les témoins de cette grande histoire oubliée des femmes. Le sujet est abordé de front, on oscille entre humour et émotion. Un spectacle engagé qui donne la niaque ! Tout public dès 12 ans.

Entre anecdotes personnelles, moments d'introspections et grands airs de comédies musicales, Prisca Demarez nous ouvre les portes de son univers. Véritable show girl à l'énergie communicative, l'artiste signe un spectacle aussi drôle que touchant.

« Jusqu'où l'art peut-il aller trop loin ? » L'affaire que suscita la dernière œuvre de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien, initiateur du mouvement vacuiste dans les années 80, donne l'occasion à Jacques Mougenot de dénoncer avec humour et jubilation, les aberrations de l'art contemporain. Drôle, corrosif et culturellement incorrect.

Chattologie est un spectacle sur les menstruations, à cheval entre le seule-en-scène et la conférence.

Serge Maggiani nous fait partager sa passion pour les mots et la vie de Dante, il nous ouvre les portes de La Divine Comédie. Une heure de merveilleux voyage.