Franck Desmedt incarne le fougueux écrivain Joseph Kessel et invite le public à découvrir sa vie et ses récits de voyage. La mise en scène habile et l’écriture ciselée nous plongent dans un spectacle plein de poésie. On est subjugué par l’interprétation habitée de ce comédien formidable à la diction envoûtante et au phrasé poignant. Marquant !

L'œuvre bouleversante de Stefan Zweig, sur l'amour dévorant d'une femme pour un homme qui l'ignore, est ici incarnée à la perfection par Laëtitia Lebacq. Poignant !

Janvier 1992. Quelques mois avant sa mort, Serge Daney s’entretient avec Régis Debray sur son itinéraire de critique de cinéma. Rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, journaliste à Libération, fondateur de la revue Trafic, il témoigne de ce que « voir des films » lui a offert du monde. Presque 20 ans plus tard, Nicolas Bouchaud donne vie sur scène à ce tour d'horizon sensible du cinéma.

Et le coeur fume encore retrace les mémoires, les littératures et les silences de la guerre d’Algérie. Passant sans cesse de l’intime au politique, du réel à la fiction, la compagnie Nova crée des scènes qui s’inspirent d’événements historiques et éclaire les fractures sociales et politiques de la France d’aujourd’hui.

Pascal Rambert nous raconte une histoire éternelle d'une grande humanité : deux êtres se sont aimés et se quittent. Le jeu des comédiens, Audrey Bonnet et Stanislas Nordey, époustouflants dans ces deux monologues à vif, est d'une intensité profonde.