Jean Le Peltier, auteur et interprète de cette forme poétique, annonce tout de suite la couleur : « Avant de commencer, il faut préciser que cette pièce a été écrite pour deux comédiens. Une vieille dame devait jouer Poney et un jeune homme, Ives. Malheureusement, la vieille dame qui devait jouer le rôle de Poney est morte avant hier. Je vais donc vous présenter cette pièce tout seul ».
Créateur de spectacles qui ne passent pas forcément par la parole, l’auteur-interprète livre des histoires à raconter sur scène. Des histoires chargées de sens, communs, rêvés ou implicites. Explorateur d’univers (peut-être) naïfs de l’enfance, le conteur-dessinateur pose l’air de rien quelques questions essentielles, existentielles…
D’abord seul et entouré de blanc, avec près de lui une petite musique d'harmonium, il donne vie à ses récits en les illustrant au fusain. Tout commence le jour où un géant tatoué sur tout le corps s’étend de tout son long devant la maison de Poney et Ives, au cœur de la forêt. Blessé à la clavicule, il refuse qu’on le soigne et n’attend de conseil que du Grand Ironiste. Ives et Poney partent alors en quête du Grand Ironiste, un oiseau touffu qui vit sur les branches d’un arbre immergé…
« Vieil est-il du théâtre jeune public ? De la performance ? Du dessin ? Un conte philosophique ? Un peu tout à la fois. » Guy Duplat, La Libre Belgique
« Une performance où, par le récit, grinçant et drôle, par la chorégraphie du corps et l’habileté graphique…, Jean Le Peltier nous avait emportés dans son imaginaire de Pierrot lunaire » Christian Jade
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