Si elle a pour titre un néologisme désignant un phénomène de société, « L’Absence de père » (1) , c’est à l’étude de ce mal que se livre le jeune Tchekhov dans une pièce qui est le portrait d’un groupe dont il est proche, une analyse générationnelle dialoguée.
Lecture - Intégrale Tchekhov en état futur d'achèvement
Platonov n’est pas le héros de la pièce de Tchekhov intitulée à tort Platonov, parce que cette pièce n’en a pas.
Si elle a pour titre un néologisme désignant un phénomène de société, « L’Absence de père » (1) , c’est à l’étude de ce mal que se livre le jeune Tchekhov dans une pièce qui est le portrait d’un groupe dont il est proche, une analyse générationnelle dialoguée. Chacune à sa façon, les femmes veulent toutes tenter de sauver cet être bizarre et souffrant, au passé brillant. Elles sont les centres démultipliés de la pièce inaugurale de l’oeuvre de Tchekhov qui se construit entièrement sur la choralité, qui oscille entre comédie et tragédie, se termine dans un mélo dénoncé par l’un des personnages, et qui, curieusement, finit comme Le Revizor de Gogol : des personnages « foudroyés »… En fin de compte, Platonov qui, comme Khlestakov, n’est plus là au finale (l’un est mort, l’autre s’est enfui), ne serait-il pas, dans son genre et dans le genre théâtral que Tchekhov est en train d’inventer, un étrange imposteur : et comme Khlestakov, un imposteur créé par le regard des autres ?
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris
À l'italienne
Accès handicapé (sous conditions)
Bar
Madeleine
Opéra
Vestiaire
Métro :
Opéra à 162 m, Havre-Caumartin à 189 m, Madeleine à 298 m, Saint-Lazare à 398 m
RER :
Auber à 40 m, Haussmann Saint-Lazare à 314 m
Bus :
Auber à 24 m, Opéra à 105 m, Havre - Haussmann à 167 m, Capucines - Caumartin à 217 m, Gare Saint-Lazare - Havre à 301 m, Pasquier - Anjou à 360 m, Madeleine à 394 m