Concert chanté en italien, surtitré en français.
Si Haendel allait être appelé à devenir le plus prestigieux représentant de l'opéra italien de son époque, il passa somme toute très peu de temps en Italie. C’est toutefois au cours de l’un de ses brefs séjours qu’il composa la plupart de ses cantates, destinées à un public privé et local restreint. La cantate se démarque de l’air d’opéra par le fait que bien que composée de plusieurs morceaux (sacrés ou profanes), elle ne comporte en principe aucun aspect théâtral ou dramatique. Cette forme va particulièrement s’épanouir à l’époque baroque pour répondre à cette nouvelle demande du concert « domestique ».
Haendel a composé environ une soixantaine de cantates, la plupart pour voix de femme. Mais on ne se « refait » pas, et cette forme prend chez le musicien d’inévitables accents théâtraux. Ce soir, nous devrions être à la fête puisque trois d’entre elles seront littéralement « animées » de la grâce et de l’élégance de leurs interprètes, les délicieuses Sabine Devieilhe et Léa Desandre.
Marianne Crebassa, étant obligée de suivre un repos vocal de 4 semaines, ne pourra retrouver Sabine Devieilhe comme prévu. C’est la mezzo-soprano Lea Desandre qui a été choisie pour la remplacer.
Cantates italiennes de Haendel
Armida abbandonata, cantate HWV 105
Sonate en trio op. 2 n° 1
Agrippina condotta a morire, cantate HWV 110
Aminta e Fillide, cantate HWV 83
15, avenue Montaigne 75008 Paris