Au cours de son mandat, le directeur de l’Odéon aura visité dans son intégralité l’œuvre du premier des grands tragiques. Au terme de son périple à travers la poésie d’Eschyle, Olivier Py retrouve la question sur laquelle tout a commencé : celle que pose, encore et toujours, la justice.
Si Prométhée a été condamné par Zeus, le nouveau dieu souverain, à être rivé à un rocher du Caucase, c’est parce que le Titan s’est permis de dérober au profit des hommes un peu de braise au creux d’une tige de roseau, et qu’il leur en a fait présent, afin qu’ils puissent faire mieux que survivre…
Cette dernière pièce du premier des grands tragiques permet donc à Olivier Py de poser ces grandes questions : comment opérer le partage entre puissances incomparables ou inégales, entre mortels et immortels, entre dieux antagonistes ? Avons-nous une liberté face au pouvoir politique et face au pouvoir de la violence ?
Texte français et version pour un comédien d'Olivier Py.
« Cette version de Prométhée enchaîné joue résolument la carte de la simplicité et de la légèreté. » Didier Méreuze, La Croix, 22 juillet 2016
8, boulevard Berthier 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.