Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2018

du 29 mai au 16 juin 2018
1h30 environ

Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2018

Découvrez le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.
  • Un concentré de jeunes talents

Pour la treizième année consécutive, le Théâtre 13 et la SACD organisent leur concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Un jury de présélection (composé des metteurs en scène ayant travaillé au Théâtre 13) retient les 6 meilleurs projets parmi les 80 qui concourent chaque année. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final (composé des principales institutions présentes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que de directeurs de théâtres). Le lauréat de ce concours sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante et recevra une aide financière pour cette reprise.

Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le travail de jeunes metteurs en scène talentueux : des spectacles ambitieux, originaux et de très grande qualité. C’est aussi l’occasion d’être présent au moment de l’envol des créateurs de demain.

Pour les metteurs en scène, le concours est un réel dispositif d’accompagnement et de soutien : développer un projet ambitieux avec le soutien de metteurs en scène confirmés, confronter leur travail au public et rencontrer les principaux partenaires de notre profession et les programmateurs de théâtre.

  • Programme

29 et 30 mai 2018 à 20h : Mon fils marche juste un peu plus lentement, Compagnie El Vaïvén
1 et 2 juin 2018 à 20h : Lorsque l'enfant paraît, Compagnie Helmut
5 et 6 juin 2018 à 20h : Nous sommes tous des enfants, Compagnie Les Ombres des Soirs
8 et 9 juin 2018 à 20h : En réalités, Compagnie Courir à la Catastrophe
12 et 13 juin 2018 à 20h : Les Rats, Compagnie Les Poursuivants
15 et 16 juin 2018 à 20h : Fragments d'un calcul erroné, Compagnie Rascar Capac

  • Détail des spectacles

Mon fils marche juste un peu plus lentement, Radiographie de la famille
Mon fils marche juste un peu plus lentement, du jeune dramaturge croate Ivor Martinic, est une pièce de théâtre contemporaine qui nous offre une singulière radiographie de l’univers de la famille, avec humour et sans concession ; une pièce chorale portée par des acteurs de trois générations différentes. Branko se déplace en chaise roulante et, ce jour-là, il fête ses vingt-cinq ans. A cette occasion, membres de la famille et amis se croisent, chacun se préparant à sa façon en l’honneur du jeune homme malgré leurs différends et leurs différences. Trois générations se mêlent ainsi et à chacun de leurs échanges se révèle une
facette de leur intimité perturbée par le handicap de Branko.

Mais tous les corps ne se déclarent pas vaincus par la fatigue physique ou émotionnelle. Pour Branko, sa soeur Doris et Sara, une amie, c’est aussi l’aube d’un temps nouveau, marqué par l’amitié et la découverte de l’amour. Que signifie donc marcher un peu plus lentement dans une société où prévalent la vitesse et l’hyperactivité ? Comment s’inscrit le handicap dans un monde qui censure tous ceux dans l’incapacité de produire en fonction de ce dynamisme compulsif ?
« Au-delà de la question de l’égoïsme, sont évoquées des questions telles que l’acceptation de la différence, la nature de la famille de nos jours, la construction des liens familiaux, les choix que nous faisons et comment nous décidons aujourd’hui de ce que nous serons demain, et de ce que sera notre vie. » (Ivor Martinic)

Texte Ivor Martinic, mise en scène Juan Miranda, Compagnie El Vaïvén
1h20 sans entracte, à partir de 14 ans
Avec Astrid Albiso (Rita ), Laurent Czerniak (Robert), Elena Durant (Sara), Eva Jarriau (Doris ), Florent Mousset (Branko), Teresa Ovidio (Mia), Chap Rodriguez Rosell (Mihael ), Ivan Toulouse (Oliver) et Maria Verdi (Ana).
Chorégraphie Mélanie Peghaire

Lorsque l'enfant paraît, tragi-comédie engagée
« Mais maman, tu me parles exactement comme si j’étais la coupable ! Ce n’est pas moi qui suis enceinte, c’est toi ! » Le sénateur Jacquet fait campagne contre l'avortement. Il vient tout juste de faire voter un amendement particulièrement drastique. Sa femme Olympe apprend qu'elle est enceinte et se confie à sa fille. C’est une tragédie et une vraie surprise pour la médecine, car Mme Jacquet a largement dépassé l'âge de procréer depuis longtemps. Le même jour, le sénateur apprend de la bouche de son fils Georges que celui-ci a mis enceinte Natacha, la secrétaire du sénateur et qu'ils ont l'intention de se marier. Jacquet ne sait trop comment gérer tout cela, et ne tarde pas à envisager des solutions diamétralement opposées à ses convictions. Mais voilà que sa fille, fiancée à une grande fortune, tombe à son tour enceinte, quelques mois avant le mariage prévu au printemps. Et comme si rien de tout cela ne suffisait, la femme de chambre déclare à son tour une grossesse, tandis qu'une mystérieuse Madeleine vient très opportunément rappeler au sénateur qu'il l'a quittée 25 ans auparavant lorsqu'elle lui a annoncé qu'elle attendait un enfant de lui. Il lui avait alors donné de l'argent pour l'aider à s'en débarrasser...

Texte André Roussin, mise en scène Brice Hillairet, Compagnie Helmut
1h30 sans entracte - à partir de 8 ans
Avec Eloïse Auria (Annie Jacquet), Georges Bécot (M. Jacquet), Agathe Cemin (la domestique / Charlotte Jacquet
/ Madeleine), Silvie Laguna (Olympe Jacquet), Loïc Mobihan (Georges Jacquet), Julien Muller (Charles Jacquet)

Nous sommes tous des enfants, Compagnie Les Ombres des Soirs
Bruits du Monde : 6 voix qui se questionnent, débattent, s’insurgent autour des notions de peur et d’énamourement. Nous sommes tous des enfants s’envisage comme un spectacle mosaïque, un collage de matières textuelles, musicales, fictives… autour des thèmes de la peur et de l’énamourement. Que recouvrent ces termes ? Comment s’inscrivent-ils dans nos vies ? Et comment mettre en lumière les particularités qui les redéfinissent d’une personne à l’autre ? Le spectacle brasse des oeuvres littéraires, scientifiques, artistiques… pour composer une rêverie singulière et plurielle.

écriture collective, mise en scène Youssouf Abi-Ayad, Compagnie Les Ombres des Soirs
1h30 sans entracte - à partir de 12 ans
Avec Mathilde Carreau, Romain Darrieu, Bérénice Hagmeyer, Agathe Herry, Guillaume Hincky et Christian Jéhanin Production


En réalités, Fouille sociologique / Théâtre gigogne
« Ce que le monde social a fait, le monde social peut, armé de ce savoir, le défaire. » Pierre Bourdieu
En réalités, est une adaptation de La Misère du monde, ouvrage sociologique fleuve, composé d'entretiens réalisés et analysés au début des années 1990 par une équipe de sociologues, sous la direction de Pierre Bourdieu, auprès d'individus de toutes catégories sociales. Ils mettent ainsi en avant le principe, créé par Bourdieu, de misère de position : chacun, quel que soit son milieu social, vit une forme de misère contemporaine qui doit être rendue visible ; les mécanismes de domination existent en réalité dans toutes les classes sociales. Pourquoi les gens font ce qu’ils font ? Comment la société, les institutions, les médias déterminent-t-ils nos comportements et notre vision du monde ? Comment l'individu existe-t-il au milieu de ces déterminations sociales si puissantes ?
C’est à travers une suite de mise en résonance de visions de la réalité que nous tenterons ensemble de répondre à ces questions. Entre chaque entretien, nous suivrons, comme un fil rouge, les sociologues dans leurs réflexions, leurs désaccords, leurs incertitudes quant au projet de rendre publiques ces propos privés. Ainsi, les six comédien.n.es passeront subtilement d’un rôle à l’autre, d’une vision à une autre, en essayant de suivre eux-mêmes cette maxime de Spinoza qui débute l’ouvrage de Bourdieu : « ne pas déplorer, ne pas détester, ne pas rire, mais comprendre ».

d'après La Misère du monde de Pierre Bourdieu, mise en scène Alice Vannier
Compagnie Courir à la Catastrophe, 1h30 sans entracte, à partir de 12 ans.
Avec Anna Bouguereau, Margaux Grilleau, Adrien Guiraud, Hector Manuel, Sacha Ribeiro, Judith Zins...

Les Rats, Tragi-comédie parisienne
Une histoire de bébé qu'on achète
Dans un immeuble du XIXème arrondissement de Paris, aujourd’hui, deux familles se croisent dans les couloirs et les escaliers. Une femme de ménage qui n’arrive pas à avoir d’enfant rencontre une jeune femme enceinte, célibataire et à la rue. Elle veut avorter ou se suicider. La femme de ménage lui propose de l’héberger jusqu’à l’accouchement, puis de lui donner de l’argent en échange du bébé. Elle accepte. Un directeur de théâtre qui a été limogé donne des cours d’art dramatique à une étudiante en droit, qui elle-même fait du soutien scolaire pour la fille fugueuse de l’ex-directeur. Ils ont des idées radicalement opposées sur le théâtre. Et l’étudiante et la fille sont tombées secrètement amoureuses. Très vite la mère de l’enfant revient le réclamer. Mais la femme de ménage ne veut pas le rendre. Les services sociaux et la police sont alertés. Lorsque la liaison qu’entretiennent la fille et l’étudiante est découverte, les parents veulent la faire accuser de détournement de mineur. Elles fuguent ensemble. La femme de ménage demande à son frère, petit voyou, d’aller terroriser la jeune femme pour qu’elle se rétracte. La fille et l’étudiante sont rattrapées. La jeune femme disparaît…

texte Simon Rembado, d'après Gerhart Hauptmann, mise en scène Simon Rembado
Compagnie Les Poursuivants, 1h30 sans entracte - à partir de 12 ans
avec Alice Berger, Sarah Brannens, Théodora Breux, Loulou Hanssen, Kenza Lagnaoui, Yannick Morzelle, Angèle Peyrade, Antoine Prud'homme de la Boussinière et Yuriy Zavalnyouk.

Fragments d'un calcul erroné, Comédie restructurée
Dimitri Zaraczek, auteur mystérieux mort en 2017 à l’hôpital psychiatrique, a laissé un manuscrit, « Le calcul erroné », mystérieuse pièce fragmentée qui raconte la folie du monde. Quand Dimitri Zaraczek est interné en 2016 à l’hôpital psychiatrique de Gentilly, il décide d’écrire Le calcul erroné. Un an plus tard il se suicide, laissant un texte fragmenté et inachevé : une succession de saynètes, sans lien apparent les unes avec les autres, entrainant le spectateur dans un progressif déraillement du monde et de l’esprit. Elie Salleron, auteur et metteur en scène, décide quelques mois plus tard de reprendre le texte afin de le restructurer et de le rendre intelligible. Mais peut-on rendre intelligible un texte qui pose que, fondamentalement, rien ne l’est ? Dans une écriture précise et ludique, Fragment d’un calcul erroné propose de suivre une histoire de la folie en même temps que l’histoire d’un auteur. Il s’agira de débrouiller l’embrouille, et d’en extraire toute la joie possible. Ah ! Misère et splendeur de l’esprit !

texte Elie Salleron et Dimitri Zaraczek, mise en scène Elie Salleron
Compagnie Rascar Capac, 1h25 sans entracte - à partir de 14 ans
Avec Flavien Bellec, Marie Benati, Lucas Hénaff, Charles-André Lachenal, Elie Salleron et Lisa Spurio

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Informations pratiques

Théâtre 13 - Bibliothèque

30, rue du Chevaleret 75013 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Bibliothèque François Mitterrand Restaurant
  • Métro : Bibliothèque François Mitterrand à 288 m
  • RER : Bibliothèque François Mitterrand à 170 m
  • Tram : Maryse Bastié à 336 m
  • Bus : Bibliothèque Rue Mann à 163 m, Bibliothèque François Mitterrand à 205 m, Oudiné à 302 m, Bibliothèque Francois Mitterand Gare à 306 m, Bibliothèque Chevaleret à 307 m, Regnault à 319 m
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Plan d’accès

Théâtre 13 - Bibliothèque
30, rue du Chevaleret 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 16 juin 2018

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