Pierre Rigal - Press

Seul dans Press, Pierre Rigal peint des tableaux oniriques. Sportif de haut niveau, il se tord, vibre, s’électrifie. Il lutte contre les éléments. Il se fait le démiurge d’une scène où tout est à réinventer.

  • Seul sur scène

Seul dans Press, Pierre Rigal peint des tableaux oniriques.

L’homme, pétri de ses contradictions, s’enlise dans une impasse, captif de quatre murs, espace mental oppressant, ou sublime projection.

Une chaise, une lampe, et tout un monde de fracas et de beautés.

Sportif de haut niveau, Rigal se tord, vibre, s’électrifie. Il lutte contre les éléments. Il se fait le démiurge d’une scène où tout est à réinventer.

L’artiste transforme l’espace clos en usine à refaire le monde, les êtres et leurs mouvements, dans une totale occupation des sols.

Ahurissant.

  • Note d'intention

Tragédie chorégraphique ou l’inquiétante étrangeté de l’ordinaire. Press met en situation l’image de l’homme moderne dans son immense banalité et en même temps dans son énigmatique complexité. Le corps de cet individu-produit, dandy inquiétant, est mu par l’enchaînement standardisé de ses propres automatismes, mais aussi par les rouages de son étroit espace vital.

Peut-être avec consentement, il se retrouve captif dans une pièce quasiment vide. Les modifications mécaniques de cet environnement physique et mental agissent sur son corps, l’obligeant à adapter en permanence son positionnement et son mouvement. Il est alors entraîné dans une absurde et angoissante impasse...

La scénographie de cette pièce s’attaque très littéralement à la notion de pression puisqu’il s’agit tout simplement d’une scène-boite dont le plafond descend jusqu’en bas. Il s’agit d’une véritable presse, au sens physique du terme. Le volume de cette boite est un espace vide parallélépipédique immergé dans une lumière tantôt très faible tantôt très violente mais dans tous les cas, dont la source est invisible. Cette notion d’invisibilité de la source de lumière accentue le mystère qui règne dans cet espace. La scénographie s’inspire de la fascination qu’exercent les oeuvres lumineuses de
James Turell. Toute la difficulté consiste à créer une installation scénographique de ce type mais de manière dynamique.

Les seules sources de lumières qui font exception à cette règle d’invisibilité sont des sources minuscules mobiles et autonomes qui constituent au départ les yeux de ces poupées fantomatiques. Ces poupées sont des créatures évoquant les oeuvres de Keith Haring croisées à des personnages de manga underground.

Le son interactif provient essentiellement de ces poupées et de la boite elle-même ; ce qui renforce l’incongruité de l’atmosphère générale. Un travail de prise de son direct du corps du danseur bouleverse de la même manière la spatialisation des sons.

Pierre Rigal

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Informations pratiques

Théâtre IVT - International Visual Theatre

7, cité Chaptal 75009 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle
  • Métro : Blanche à 273 m, Pigalle à 312 m
  • Bus : Blanche - Calais à 124 m, Blanche à 215 m, Liège à 325 m, Pigalle à 330 m
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Plan d’accès

Théâtre IVT - International Visual Theatre
7, cité Chaptal 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 24 janvier 2016

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