Une pièce seule et huit pièces en un acte groupées pour une soirée particulière, presque une nouvelle œuvre, avec une dramaturgie qui suit l’ordre d’écriture de Tchekhov. Dans le cadre de l'intégrale Tchekhov mise en scène par Christian Benedetti.
Une pièce seule et huit pièces en un acte groupées pour une soirée particulière, presque une nouvelle œuvre, avec une dramaturgie qui suit l’ordre d’écriture de Tchekhov.
À travers la mémoire du théâtre,
Des fiançailles à la mort,
Des femmes stupides et méchantes,
Des hommes méchants et stupides,
Des histoires d’argent,
Des cauchemars,
Des attractions,
Une société hystérique.
Comment s’en échapper ?
Puisque c’est la nôtre.
Sur la grand route (lecture)
Le chant du cygne
La demande en mariage
Tatiana Repina
Une noce
Le tragédien malgré lui
Le jubilé
L’Ours
De la nocivité du tabac
Et si finalement il ne s’agissait que d’interroger notre état d’orphelin ?
Et si ce n’était pas par hasard que Meyerhold avec sa troupe de comédiens, montant trois farces de Tchekhov, compte 14 évanouissements dans Le jubilé, 8 dans L’Ours et 11 dans La Demande en mariage... Soit au total 33 Évanouissements... Et si nous traversions l’œuvre toute entière à travers ces évanouissements ?
Lorsque les combats sont durs et violents, que la censure étouffe, que la peur épuise, l’idée même de l’évanouissement soulage... L’évanouissement n’est pas une maladie. L’évanouissement est une arme de combat. L’évanouissement est le seul moyen de ne pas étouffer totalement, d’échapper à l’asphyxie. S’évanouir, c’est ne pas cesser de s’évaporer, de disparaître, de tomber, de « s’évanouir »...
Le trait essentiel de mon travail est l’inachèvement. Je ne supporte pas le définitif, il n’y a de pensée qu’en mouvement...
Christian Benedetti
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris