Nouvelle visite du Philharmonia et de son directeur musical Esa-Pekka Salonen et nouvelle démonstration brillante dans l’élaboration du programme. Il s’agit bien ici de trois « tubes » du répertoire symphonique mais en totale résonance. En préambule, l’ouverture du Freischütz de Weber, page fondatrice du romantisme germanique qui se souvient du Fidelio de Beethoven et annonce déjà le Tannhäuser de Wagner. Retour aux sources ensuite avec deux pièces emblématiques de Beethoven, le troisième concerto pour piano, étape fondamentale du répertoire concertant tout en ampleur et où le souffle se fait plus large, tout comme la vision. Il y a bien un avant et un après ce concerto. Puis l’univers beethovénien de la symphonie et la mythique Cinquième où le geste là aussi prend de l’ampleur et de la liberté.
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