Paris des Femmes, édition 2023

du 5 au 7 janvier 2023

Paris des Femmes, édition 2023

Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 11 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. L'édition 2023 explore les variations autour de la promesse à travers neuf pièces courtes.

  • La création théâtrale au féminin

Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 11 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. L'édition 2023 explore les variations autour de la promesse à travers neuf pièces courtes écrites par les auteures : Emmanuelle Bayamack-Tam, Jeanne Benameur, Claire Berest, Valérie Donzelli, Axelle Jah Njiké, Valérie Perrin, Olivia Ruiz, Joy Sorman, Maud Ventura.

  • Calendrier

Jeudi 5 janvier à 20h30 : La Promesse norvégienne (Claire Berest) / Bonobos, une parabole féministe (Axelle Jah Njiké) / De toi à moi (Olivia Ruiz), mise en scène Benjamin Guillard

Vendredi 6 janvier à 20h30 : Je vais t'aimer (Emmanuelle Bayamack-Tam) / La Promesse (Valérie Donzelli) / Quelque chose à ajouter (Jory Sorman), mise en scène Julie Duclos

Samedi 7 janvier à 19h : La Création comme promesse d'avenir, conférence de Jean-Philippe Mercé (entrée libre)

Samedi 7 janvier à 20h30 : Le Choix amoureux (Maud Ventura) / Faire-part (Valérie Perrin) / Tenir parole (Jeanne Benameur), mise en scène Murielle Magelan

  • Programme détaillé

La Promesse norvégienne de Claire Berest

Monologue drolatique sur la promesse du voyage. Une femme fait le récit du voyage estival qu'elle a entrepris en Norvège avec son conjoint et ses enfants en bas-âge (et son lot de clichés), où tout le sel réside dans l'écart permanent entre l'espérance et le réel. Jusqu'au point où la catastrophe surgit, qui s'écrit ici dans un retour précipité de Norvège car son père est sur le point de mourir en France. Chaos qui oblige à réinterroger la notion de promesse, celles que l'on se fait et celles que l'on attend des autres.

Bonobos, une parabole féministe d'Axelle Jah Njiké

La promesse de l'évolution n'était somme toute pas du côté de celles que l'on croit...

De toi à moi d'Olivia Ruiz

Les fantômes du passé rattrapent une femme au tournant de sa vie. Parfois les choses qu’on cherche à oublier resurgissent. Qu’est-ce qui est le plus difficile à assumer ? Trahir les promesses qu’on fait aux autres ou à soi-même ?

Je vais t'aimer d'Emmanuelle Bayamack-Tam

Une femme chante « Je vais t’aimer », la chanson de Sardou. Selon elle, la vie nous fait à tous cette promesse d’amour – sans jamais la tenir. « Je vais m’aimer » lui semble un engagement plus facile à respecter. Entre discours désabusé et délire solipsiste, elle prend le public à témoin de sa solitude.

La Promesse de Valérie Donzelli

Une promesse, fait à une ville pour un festival qui dévie en dispute, puis en déclaration d’amour parce qu’elle n’est pas tenue. On ne se promet rien alors on essaie…

Quelque chose à ajouter de Joy Sorman

Un homme, prêt à être jugé, se tient à la barre d'un tribunal et, comme l'exige le code pénal, il est le dernier à s'exprimer. Face au juge qui lui demande s'il a quelque chose à ajouter, l'homme se rebiffe, se révolte, s'empare du feu sacré du langage pour ne plus le lâcher, pour redevenir humain, et pour promettre de ne jamais recommencer. Mais cette promesse, il le sait, est une impasse, car dans un tribunal, ceux qui promettent ne sont jamais crus, jamais écoutés. La promesse est leur unique recours mais elle est vouée à l'échec.

La Création comme promesse d'avenir, Conférence sur l’histoire de l’art au féminin par Jean-Philippe Mercé

Le geste créateur est un engagement, un vœu impérieux : celui de réagir voire de lutter contre la puissance du temps présent – l’œuvre d’art étant la seule chose qui résiste à la mort, affirmait André Malraux. De nombreux artistes font justement de ce serment un véritable manifeste politique, associant leur urgence de création à l’urgence de la dénonciation des injustices ou épreuves de leur époque. Observons alors comment certaines artistes femmes assument pleinement la résonnance politique de leur art comme objet de résistance. Leurs œuvres sont autant d’opportunités d’inscrire dans un temps long l’appel d’une (r)évolution sociale et citoyenne, en forme de promesse d’avenir.

Le Choix amoureux de Maud Ventura

Pauline est sur le point de faire la promesse la plus importante de sa vie : elle va se marier ! Le seul problème, c'est qu'elle hésite entre trois hommes : Micha, Charlie et Antoine. Dans cette pièce interactive, le public est chargé de choisir pour elle son futur mari... A l'issue de la pièce, les spectateurs découvriront le futur qui attend Pauline avec l'homme qu'ils auront choisi pour elle.

Faire-part de Valérie Perrin

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Fusce efficitur dui sed nisl suscipit bibendum. Nunc auctor ligula ut felis scelerisque, vel efficitur lectus consectetur. Sed sagittis imperdiet pharetra.

Tenir parole  de Jeanne Benameur

« Il y a quelques années on m’a demandé d’écrire sur La tour bleue d’Etouvie, un quartier d’Amiens. Nous étions quatre : trois photographes et moi. Cette tour devait être détruite. Les habitants avaient été expulsés et relogés cinq ans avant. Ce fut une très étrange expérience. Nous avons découvert à la lampe de poche des appartements vides où parfois des photos traînaient par terre ou quelques objets. Certains appartements étaient restés « intacts », lunettes sur une table, meubles en place, petits mots collés sur une porte, comme si les locataires allaient revenir… et puis nous sommes montés sur le toit. Les habitants du quartier m’ont alors raconté l’histoire d’une femme qui a refusé de partir, tout en haut de l’immeuble. Elle est restée là avec ses enfants parce qu’on lui avait promis une maison et qu’on ne lui donnait finalement pas. Elle a tenu ainsi ! sans ascenseur, sans rien. Et elle a eu sa maison ! Je ne l’ai jamais rencontrée mais sa résistance magnifique m’est restée…c’est elle qui a donc donné naissance à Malika Leroy. Après l’imaginaire a travaillé. »

D’après Passagers, la tour bleue d’Etouvie, de Jeanne Benameur, Gaël Clariana, Mickaël Troiveaux, Stephan Zaubitzer, éditions Le Bec en l’air, 2007    

 

 

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Pépinière Théâtre

7 rue Louis Le Grand 75002 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Opéra
  • Métro : Opéra à 185 m, Pyramides à 342 m
  • Bus : Petits Champs - Danielle Casanova à 99 m, Opéra - 4 Septembre à 116 m, Opéra - Rue de la Paix à 208 m, Opéra à 254 m, Sainte-Anne - Petits Champs à 313 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Pépinière Théâtre
7 rue Louis Le Grand 75002 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 7 janvier 2023

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
Le Montespan

Théâtre Actuel La Bruyère

Vida

Théâtre Victor Hugo à Bagneux

Un jour tout s’illuminera

Théâtre Victor Hugo à Bagneux

Travol'time

L'étoile du nord

Trop près du mur

Théâtre Victor Hugo à Bagneux

Place aux jeunes !

Théâtre Victor Hugo à Bagneux

Spectacle terminé depuis le samedi 7 janvier 2023