A ceux qui ne connaîtraient pas encore Martin Fröst, ces quelques mots d’un critique du New York Times devraient suffire : « Une virtuosité et un sens musical qu’aucun clarinettiste, voire – si ma mémoire est bonne – qu’aucun instrumentiste ne surpasse. » Autre indication, le Suédois est le premier instrumentiste à vent après Miles Davis à recevoir l’une des plus grandes récompenses de la musique, le Léonie Sonning Music Prize, qui avait distingué Igor Stravinsky ou Leonard Bernstein. Voilà qui vous pose un homme ! Aventurier de tous les répertoires, Martin Fröst donnera un aperçu de son éclectisme éclairé et de son sens de la prouesse avec un programme en forme de feu d’artifice, se déployant de Rameau à Bartók. Autre fête, en deuxième partie de ce concert en joué-dirigé, la Symphonie n° 8 de Schubert, certes inachevée mais si bouleversante.
Rameau Platée, Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour, Dardanus (extraits)
Hillborg Hymn of Echoes, Primal Blues, Hyper Exit
Göran Fröst Danse Klezmer n° 2
Vivaldi Concerto pour clarinette n° 3
Bartók Danses roumaines (extraits, arrangements de Göran Fröst) Göran et Martin Fröst Nomadia
Schubert Symphonie n° 8 « Inachevée » D. 759
15, avenue Montaigne 75008 Paris