Angriff ! Sieg ! (Attaque ! Victoire !) Voilà ce que l’on peut lire sur la partition du dernier concerto pour piano de Beethoven. En mai 1809, Vienne vient d’être bombardée par les canons napoléoniens. François-Frédéric Guy, l’un des grands interprètes de l’œuvre, inaugure l’intégrale des concertos par cette immense fresque musicale.
Autre révolte, plus sourde mais non moins violente, dirigée par Douglas Boyd : la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bela Bartók. Cette partition unique dans l’histoire du XXe siècle ne fait allégeance à aucune esthétique. Le compositeur hongrois pressent, déjà en 1936, le cataclysme qui va bientôt s’abattre sur l’Europe.
Par l'Orchestre de chambre de Paris, direction Douglas Boyd.
Programme :
Bartók : Musique pour cordes, percussion et célesta
Beethoven : Concerto pour piano n° 5 « L’Empereur »
A 19h, l’Entrée en musique et ses invités, par Stéphane Friederich - Entrée libre à partir de 18h45 sur présentation du billet du concert de 20h.
15, avenue Montaigne 75008 Paris