« Profond, multiforme, et gratifiant parce qu’extrêmement physique – rien que dans le premier mouvement, les émotions passent des sommets de l’extase aux profondeurs du désespoir. » C’est ainsi que Christian Tetzlaff décrit le Concerto n° 2 de Brahms, monument de virtuosité et de romantisme devenu pour lui un compagnon de route, et qu’il retrouve ici sous la direction de Lars Vogt. « Quand je joue Brahms, j’ai l’impression que je comprends ce qu’il me dit, à chaque phrase, à chaque note », ajoute Christian Tetzlaff. Impression validée en haut lieu il y a vingt ans déjà, lorsque le violoniste, après Yehudi Menuhin ou Dietrich Fischer-Dieskau, s’est vu décerner le prestigieux prix Brahms, qui récompense « un artiste qui a rendu des services exceptionnels à la mise en valeur du patrimoine artistique du compositeur ».
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