Opérette

du 2 au 3 avril 2003

Opérette

En intitulant sa dernière pièce Opérette, Gombrowicz annonce, sous forme de clin d’œil, la couleur : une parodie de la forme opérette pour mettre en jeu son combat contre tous les conditionnements. Une façon de parler de notre histoire, tragique et grotesque, sous l’angle de la dictature de la Mode. 

Musique d’Oscar Strasnoy
Chorégraphie de Blanca Li

En intitulant sa dernière pièce Opérette, Gombrowicz annonce, sous forme de clin d’œil, la couleur : une parodie de la forme opérette pour mettre en jeu son combat contre tous les conditionnements. Une façon de parler de notre histoire, tragique et grotesque, sous l’angle de la dictature de la Mode. 

« J’ai toujours été ravi de la forme opérette, une des plus heureuses, à mon avis, qu’ait produite le théâtre… Mais… comment farcir d’un drame réel le vide guignolesque de l’opérette ? Celle-ci doit n’être du début à la fin qu’opérette, intouchable et souveraine dans sa convention d’opérette, de l’autre, elle doit exprimer le drame pathétique de l’humanité. » W.Gombrowicz

Né en Pologne en 1904, mort en France où il s’était installé après un détour par l’Argentine où le surprit la Seconde Guerre mondiale, Witold Gombrowicz  est le produit de sa terre et de son temps. Pour lui, comme pour Sartre, l’enfer c’est les autres, ceux qui nous astreignent à résidence dans les idées qu’ils se font de nous. Dans Opérette – affrontement digne d’Hellzapoppin entre un dandy noceur et un chapardeur autour d’une Albertinette émoustillée – Gombrowicz annonce avec un grand éclat de rire ce qu’on nomme aujourd’hui « la mort des idéologies ».

Sur ce thème, loin des conventions du genre, Christian Gangneron, pour qui la langue de Gombrowicz exige impérieusement de la musique, fourbit un spectacle musical qui associe étroitement comédiens, chanteurs, musiciens et fait sienne les recommandations de l’auteur qui suggère « un grand déploiement de caricature, de grotesque d’où naît un monde impudique, intime et sauvage ». Avec Gombrowicz en effet, la dérision accompagne toujours le tragique tant il est vrai que si la vie peut être parfois un drame, elle peut être aussi une opérette. Christian Gangneron, dont vous avez découvert l’an passé l’étonnant Vivaldi La Verità in cimento, a commandé pour cette exubérante folie, une musique originale à l’argentin Oscar Strasnoy, et une chorégraphie à l’extravagante Blanca Li… On ne devrait pas le regretter.

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Théâtre Silvia Monfort

106, rue Brancion 75015 Paris

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  • Bus : Morillons - Brancion à 104 m, Brancion - Morillons à 166 m, Fizeau à 186 m, Porte Brancion à 236 m, Vercingétorix - Paturle à 360 m
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Plan d’accès

Théâtre Silvia Monfort
106, rue Brancion 75015 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 3 avril 2003

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