Ogres

Ogres
Ogres propose un voyage au cœur de l’homophobie, aujourd’hui, dans le monde. Un état des lieux effroyable et effrayant. Mais utile ! Le spectacle rappelle que si partout dans le monde, des pays pénalisent toujours l'homosexualité, la France n'est pas en reste sur la question de l'homophobie. Le distribution et la scénographie sont parfaite.
  • Au cœur de l’homophobie

Ogres propose un voyage au cœur de l’homophobie, aujourd’hui, dans le monde.

Nous suivons comme un fil rouge, entre les différents cas traités, l’histoire de Benjamin, torturé et laissé pour mort dans un bois de Normandie. De la France à la Russie, de l’Ouganda à l’Iran, ce texte dresse un état des lieux d’une discrimination qui exclut socialement, qui tue directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes de formes, provoquant douleurs et souffrances.

Au total 28 scènes, 14 destinations et 30 personnages, où se confrontent les points de vue des victimes, des agresseurs, des familles, des témoins.

  • La presse

« La Compagnie des Ogres, dédiée aux problématiques de société, propose avec Ogres un spectacle sur le thème de l'homophobie qui déconcerte tant au fond qu'en la forme dès lors qu'elle procède par mélange des genres antinomiques. » Froggy's Delight

« Un spectacle poignant plus que jamais nécessaire ! A voir ! » Comme il vous plaira

« Au Théâtre Ouvert, la Compagnie des Ogres plonge dans le ventre de la bête homophobe. Doté d’une belle dimension artistique, leur spectacle est une des pépites inattendues de cette rentrée théâtrale. » Sceneweb.fr

« Il est de ces spectacles coup de poing qui vous flanquent un uppercut dans le ventre en sortant de la salle. Ogres vous retourne effectivement les tripes. Yann Verburgh exacerbe la violence presque insoutenable d’exactions homophobes survenues aux quatre coins du globe. Sans aucun pathos, Eugen Jebeleanu met en scène cette parole et ces gestes qui broient à force de se banaliser avec une distance paradoxalement très proche de nous. On éprouve une immense empathie pour ces êtres marginalisés. Bouleversant. » Hier au théâtre

  • Note d'intention

Être des acteurs-critiques, témoins actifs et spectateurs engagés du monde
Depuis cinq ans, je mets en scène des fables qui traitent de questions de société, de sujets politiques et sociaux, afin d’interroger les notions de normes sociales, d’identité et de liberté. Venant d’un pays, la Roumanie, qui a vécu pendant plusieurs décennies sous un régime dictatorial, j’appartiens à la génération qui s’est construite sur la chute de ce système et qui en porte l’héritage : un carcan idéologique qui imposait une pensée unique.

De fait, ma démarche artistique est de donner voix à des individus anonymes, des non-héros qui n’appartiennent pas à la majorité et qui n’adhèrent pas à la « culture dominante ». Je souhaite construire un théâtre ouvert aux voix minoritaires, à ce qui est en marge, aux révoltes contre des systèmes qui oppriment nos initiatives afin d’affirmer notre liberté d’expression.

Des « mots qui brûlent » ou l’urgence de faire résonner les voix de l’homophobie pour mieux la dénoncer
Ogres nous pousse à prendre connaissance de la réalité de cette forme de violence et nous incite à repositionner et changer notre regard sur l’injustice de l’homophobie. Dans une multitude de pays, l’homosexualité représente toujours un tabou et reste un sujet polémique et conflictuel, maintenant un état d’incompréhension, de peur, de rejet et de haine envers les homosexuels. Ogres aborde divers aspects de l’homophobie : préjugés, discriminations (inégalités de droit à l’emploi, au logement, aux services), harcèlements, violences, intolérances envers la « communauté LGBT », pouvant aller jusqu’au meurtre ou à la condamnation à mort institutionnalisée.

Sur l’équipe et la mise en jeu de l’acteur
Les membres de cette équipe sont tous des artistes pluridisciplinaires – acteurs, danseurs, musiciens – une équipe soudée et engagée à défendre un théâtre qui lutte pour le droit à l’égalité. Je souhaite travailler avec la sensibilité de chacun d’entre eux pour trouver – au-delà des masques, des étiquettes et des clichées – une vérité qui leur soit propre pour que la parole soit pleinement revendiquée et nourrie de leur vécu personnel. Je souhaite que ce spectacle devienne leur propre manifeste pour la liberté et créer ainsi un dialogue sincère avec le spectateur permettant à la catharsis de s’opérer.

Un conte politique et poétique sur « les ogres »
Ogres ouvre à un monde fantastique dans lequel les personnages cherchent leur identité individuelle et sociale. J’ai le désir de situer Ogres dans l’espace de la forêt : lieu de l’agression de Benjamin, mais aussi espace symbolique du conte, des peurs et des interdits. Également espace-jungle, où l’individu se perd et est livré à lui-même, lieu de solitude mais aussi échappatoire possible. Cet espace de la forêt va ainsi unir toutes ces histoires, tous ces pays, et leur donner une résonance universelle.

J’ai choisi avec la scénographe Velica Panduru de placer ces tableaux vivants au cœur d’un environnement très sonore : une « forêt-micro » qui capte, enregistre, amplifie les voix des personnages-acteurs. Ces voix, vivantes ou fantomatiques, résonneront comme des échos, rumeurs de notre monde. Le dispositif sonore permettra aussi de créer une forme de cartographie sensible en situant ces voix dans des territoires et des temporalités différentes (proches ou lointaines) clarifiant ainsi l’endroit de la parole et de sa réception par le spectateur : histoires entendues ou vécues au présent, médiatisées ou non, traces enregistrées d’une intimité ou de faits publiques.

Le son permettra également de conserver l’aspect documentaire du texte tout en le rendant plus sensible en empruntant des techniques utilisées dans les fictions radiophoniques (bruitages, montage etc…). La captation de sons du quotidien et du réel permettra d’augmenter la puissance d’évocation du texte et la capacité d’appropriation de ces histoires par les spectateurs. Donner à écouter et à entendre ce qu’il se passe, inviter le spectateur à prêter l’oreille : c’est aussi l’histoire de gens qui ne parlent pas, qui taisent leurs douleurs.

Je souhaite jouer sur des plans qui se croisent, faire coexister des situations ou univers apparemment opposés : introduire le spectateur dans des zones de turbulences, de troubles, et questionner ce qui est représenté sur scène, activer le regard critique du spectateur, interroger ainsi nos normes et nos valeurs, nos représentations. Donner une forme de spectacle de « reconstitution » afin de mieux déconstruire la pensée aisée.

Ogres est un conte sur l’urgence de faire preuve d’une plus grande ouverture face aux minorités, une proposition de casser les murs entre les territoires pour aller vers l’inconnu, l’accepter, l’approcher. Yann Verburgh nous propose une introspection au coeur de notre for(êt) intérieur(e), endroit inondé par des préjugés, des schémas et des « ogres » qui prennent le pouvoir sur nous. Ces histoires nous invitent à creuser dans notre sensible, vers une meilleure écoute et appréhension de nos proches, indifféremment de leur orientation sexuelle.

Eugen Jebeleanu

Sélection d’avis du public

Le pôle culturel du GLUP (Asso LGBT+) recommande! Par Manon R. - 4 octobre 2017 à 09h24

Un texte fort, une mise en scène superbe et des acteurs toujours justes, une pièce à voir !

OGRES Par VivianeL - 27 septembre 2017 à 18h20

TRES BON MOMENT THEATRALE.

Par Dominique R. - 27 septembre 2017 à 13h45

Un spectacle essentiel joué par des comédiens excellents servis par une mise en scène qui ne l'est pas moins.

Par Claudine B. - 26 septembre 2017 à 09h49

Pièce magnifiquement bien interprétée sur un sujet poignant, il fallait l'écrire avant tout pour que cette pièce existe. Bravo

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Le pôle culturel du GLUP (Asso LGBT+) recommande! Par Manon R. (1 avis) - 4 octobre 2017 à 09h24

Un texte fort, une mise en scène superbe et des acteurs toujours justes, une pièce à voir !

OGRES Par VivianeL (13 avis) - 27 septembre 2017 à 18h20

TRES BON MOMENT THEATRALE.

Par Dominique R. (15 avis) - 27 septembre 2017 à 13h45

Un spectacle essentiel joué par des comédiens excellents servis par une mise en scène qui ne l'est pas moins.

Par Claudine B. (31 avis) - 26 septembre 2017 à 09h49

Pièce magnifiquement bien interprétée sur un sujet poignant, il fallait l'écrire avant tout pour que cette pièce existe. Bravo

Le 26 septembre 2017 à 09h33

Le sujet est dur : la bêtise humaine dans toute son ampleur, mais la pièce est magnifiquement interprétée et très émouvante. Bravo aux comédiens et à la mise en scène. Il faut y aller absolument !

Par Nelly B. (34 avis) - 25 septembre 2017 à 07h23

Spectacle essentiel. Pour le sujet, pour le travail de mémoire, pour la réflexion a laquelle il invite, pour les comédiens enfin.

Un spectacle important Le 24 septembre 2017 à 14h21

Il faut de temps en temps mettre les choses -même les plus dures- en perspective. Montrer que la bêtise et la cruauté des hommes se jouent du temps et des frontières. Et c'est réussi avec ces "Ogres"... Très bonne mise en scène pour des acteurs très justes jusque dans l'incarnation du mal... Et mention spéciale à l'interprète des chansons.. quelle voix! Ex-cel-lent!!!

Informations pratiques

Théâtre Ouvert

159 avenue Gambetta 75020 Paris

Bar Gambetta Librairie/boutique
  • Métro : Saint-Fargeau à 181 m
  • Bus : Saint-Fargeau à 125 m, Pelleport - Gambetta à 210 m
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Plan d’accès

Théâtre Ouvert
159 avenue Gambetta 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 7 octobre 2017

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