« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un de cher sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la-moi et je l’écris pour vous. » David Geselson invite de nouveaux spectateurs à lui partager leurs missives le matin même de chaque représentation. Dans la journée, il les écrit. Le soir, il les transmet au public.
« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la moi et je l’écris pour vous. Si elle vous convient et que vous acceptez, j’en ferai peut-être quelque chose au théâtre. » C’est à partir de ce postulat que David Geselson a commencé.
Le projet des Lettres non-écrites se poursuit depuis, ville après ville. Il invite pour le Rond-Point de nouveaux spectateurs à lui partager leurs missives le matin même de chaque représentation. Dans la journée, il les écrit. Le soir, il les transmet au public, en y mêlant d’autres lettres, nées d’autres rencontres. Une collection de témoignages bouleversants pour rappeler que le théâtre est un territoire d’invention qui peut porter la parole de chacun.
« Si vous avez un jour voulu écrire une lettre à quelqu’un de cher sans jamais le faire, parce que vous n’avez pas osé, pas su, pas pu, ou pas réussi à aller jusqu’au bout, racontez-la-moi et je l’écris pour vous. Nous passerons 35 minutes ensemble pendant lesquelles vous me raconterez cette lettre non-écrite. Je passerai ensuite 45 minutes à l’écrire pour vous. Une fois la lettre écrite, je vous la lirai. Si elle vous convient vous pourrez la garder (sous quelque forme que ce soit), et si non, je l’effacerai et n’en garderai pas trace. Enfin, si elle vous convient et que vous acceptez j’en ferai peut-être quelque chose sur un plateau de théâtre. »
C’est à partir de ce postulat que j’ai pu écrire une première série de lettres au printemps 2016, pour un groupe de spectateurs volontaires dans le cadre d’Occupation Bastille, projet mené au Théâtre de la Bastille par Tiago Rodrigues.
Je m’entoure aujourd’hui d’une partie de l’équipe de création de la Compagnie Lieux-Dits et de la comédienne Margot Alexandre pour proposer une traduction scénique de certaines de ces lettres dans une lecture mise en espace. C’est le début d’un projet au long cours, et d’une collecte d’autres récits que nous porterons au plateau dans les années à venir.
Une façon de dire que les lieux de représentations contiennent ça aussi, la possibilité de venir parler, se faire écrire quelque chose, et s’entendre avec soi dans le monde par l’entremise des gens qui habitent les théâtres. » David Geselson
La Cartoucherie - Route du Champ de Manoeuvres 75012 Paris
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
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