Les ménines (Las meninas)

Dans Les ménines, oeuvre intense et iconoclaste, Ernesto Anaya, auteur mexicain d’origine chilienne, imagine avec un humour féroce les circonstances qui donnèrent naissance au tableau le plus célèbre, le plus commenté, le plus plagié de l’Histoire de la peinture.
Dans Les ménines, oeuvre intense et iconoclaste, Ernesto Anaya, auteur mexicain d’origine chilienne, imagine avec un humour féroce les circonstances qui donnèrent naissance au tableau le plus célèbre, le plus commenté, le plus plagié de l’Histoire de la peinture. Spectacle en espagnol et en français. À partir de 14 ans.

Spectacle en espagnol et en français. À partir de 14 ans.

  • La naissance d'un tableau mythique

Il était une fois ... une Espagne catholique, raciste, décadente et répressive jusqu’au crime. À sa tête, une monarchie dégénérée et crépusculaire. Dans un Palais Royal sous haute surveillance de l’Inquisition déambulent une petite princesse, ses deux suivantes ou ménines, une naine visionnaire, et Velasquez qui a renié la peinture depuis 20 ans dans l’espoir de devenir un jour Chevalier de l’Ordre de Santiago. Tels des fauves en cage, ils se débattent et s’entre-dévorent pour survivre aux obsessions et aux perversions d’un monde à l’agonie. C’est un tableau qui va leur permettre de gagner l’éternité.

Dans Les ménines, oeuvre intense et iconoclaste, Ernesto Anaya, auteur mexicain d’origine chilienne, imagine avec un humour féroce les circonstances qui donnèrent naissance au tableau le plus célèbre, le plus commenté, le plus plagié de l’Histoire de la peinture. « Mais ce n’est pas un tableau : c’est un miroir. »...

Spectacle en lien avec le bicentenaire du Musée du Prado à Madrid.

  • La presse

« Ce spectacle est une véritable poupée russe, à l’instar du célèbre tableau. On n’arrête pas d’en découvrir les strates, sans qu’il ne souffre jamais d’aucun dogmatisme ni de pédanterie. Au contraire, il est enlevé, vivant, intelligent, passionnant, souvent très drôle. Une magistrale leçon de théâtre. » Trina Mounier, Les Trois Coups

« Jouant de l’abstraction comme de la corporalité, de la drôlerie comme de l’acuité d’un monde à l’agonie, la metteuse en scène signe une proposition tout en justesse et décalages. » Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse

  • Notes d'intention

Dans la monarchie espagnole, les ménines étaient les suivantes des infants et infantes d’Espagne. Elles étaient présentes pour sublimer les enfants de la royauté, comme le candélabre d’une bougie.

Aujourd’hui, Les ménines sont le nom d’un tableau, portrait le plus célèbre du peintre Diego Velázquez réalisé en 1656. Cette oeuvre, présentée au Musée du Prado (qui fête son bicentenaire en 2019), interroge le lien entre réalité et illusion. Elle a été sujette à de nombreuses interprétations. C’est l’un des tableaux les plus inspirant de l’histoire de la peinture.

Dans son texte Las Meninas, l’auteur mexicain Ernesto Anaya re-contruit la vie à partir du tableau et ce qui aurait poussé Velazquez à le peindre, traitant avec humour et sarcasmes des réalités de l’Espagne du siècle d’or : Une monarchie en perdition, le pouvoir, la religion, la violence, la répression, « l’absolutisme absolu ». L’auteur écrit depuis ce qui le constitue : originaire du Chili, exilé volontairement au Mexique, il s’empare de ce monument de la peinture et porte un regard singulier depuis sa culture latino-américaine sur ce monde qui parle sa langue.

Les peintures de Velázquez témoignent du pouvoir de l’époque et nous renvoient aujourd’hui une image terrifiante de ce dernier et de ce qu’il est, aujourd’hui, à l’instant où nous parlons.

Entrée dans le monde latino-américain grâce à son travail sur l’écriture de l’autrice mexicaine Ximena Escalante en 2011, la metteuse en scène Sylvie Mongin Algan initie depuis de nombreux partenariats en Amérique Latine, portée par ses engagements féministes, sa volonté de créer des ponts culturels et artistiques entre la France et le Mexique et de découvrir et faire découvrir la richesse de la création contemporaine des deux pays.

La création Les ménines, réunit les questionnements de Sylvie Mongin-Algan sur le rapport à la langue (le spectacle est bilingue français/espagnol), aux corps des femmes, à la religion et au pouvoir. Ce spectacle met le texte au premier plan avec une scénographie où les sous-titres nécessaires à la compréhension du texte en français ou en espagnol sont intégrés au reste du «décor», page blanche qui nous emmène au coeur de la peinture de Velazquez.

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Informations pratiques

Théâtre Jean Vilar à Vitry-sur-Seine

1, Place Jean Vilar 94400 Vitry sur Seine

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Librairie/boutique Val-de-Marne
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  • RER : Vitry-sur-Seine à 2 km
  • Tram : Mairie de Vitry-sur-Seine à 160 m
  • Bus : Mairie de Vitry-sur-Seine à 66 m, Hôtel de Ville de Vitry à 123 m
  • Voiture : Depuis Paris, prendre la RD5 à partir de la Porte de Choisy (sorties Bd Périphérique Porte d'Ivry ou d'Italie). Après la place de la Libération, tout droit jusqu'à l'Hôtel de Ville. Le théâtre est juste en face. En raison des travaux des futurs tramways et métro, il vous est conseillé de prévoir du temps supplémentaire pour venir jusqu'à nous.

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Plan d’accès

Théâtre Jean Vilar à Vitry-sur-Seine
1, Place Jean Vilar 94400 Vitry sur Seine
Spectacle terminé depuis le samedi 19 octobre 2019

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