Les abîmés

Paris 1e
du 25 mars au 12 juillet 2008
1h15

Les abîmés

Plus fort que l’amour, plus drôle que l’humour, la vie, tout simplement ! Quatre jeunes déjà abîmés par les armes de l’amour, Epinart, Rachel, Caprice et Truck se découvrent. Livrés à eux-mêmes entre l’absurde et la réalité, le comique et la tragédie, leurs sentiments mêlés, tendres, violents, agressifs, provocateurs leur font espérer un rêve commun : le partage du bonheur.
  • La note de l’auteur

Difficile de m’imaginer en écrivant Les Abîmés que ma pièce plus de dix ans plus tard continuerait encore de toucher de jeunes acteurs et leur permettrait de faire leurs premiers pas sur scène avec autant d’énergie et de talent. Je lui dois beaucoup. Elle m’a permis de vivre des moments de rares exaltations, de grandir, d’apprendre et m’a encouragé dans la voie de l’écriture. Cette pièce est un conte, un conte réaliste, sur la difficulté d’entrer dans la vie lorsque l’on a si peu de repères, lorsqu’il n’y a pas eu la « transmission » nécessaire à un jeune adulte pour s’accomplir. Il doit alors se déconstruire pour se reconstruire.

Ces Abîmés ne se lamentent pas. Ils vivent, rient, crient, pleurent, aiment ou du moins essayent d’aimer, n’abandonnent pas. Tout cela avec leurs propres armes. Celles de la violence de la jeunesse, de l’incertitude liée à l’inconnu, de l’humour et de l’espoir, pas toujours très perceptible mais pourtant bien présent. Ces personnages aujourd’hui vivent ou plutôt, ironie du sort, continuent à survivre d’année en année, de troupes en troupes, d’acteurs en acteurs, d’êtres en êtres. A l’époque ils voulaient casser la chaîne, recommencer à zéro, réapprendre à vivre, à être debout. Ils sont toujours là. Debout.

Michaël Cohen

  • La note du metteur en scène

Qui sommes-nous ? De sa naissance à son trépas, telle est sans doute la plus obsédante question à laquelle essaie de répondre l’être humain. Entre rêves et réalités, les sentiers de l’existence sont loin des songes et des nuits d’été ; riche de ses nombreuses expériences, de ses drames, de ses joies, de ses fêlures, de ses peines et de ses névroses propres, l’humain s’initie à l’apprentissage de la vie, avec son coeur et son corps comme seuls boucliers. En chacun de nous vit un enfant qui pleure, et malgré nos doutes, malgré nos peines, nos égarements nourrissent aussi l’évolution qui nous permet de grandir et d’accéder à l’espoir, parfois illusoire, du bonheur. Ces abîmés, ce sont nous, ce sont vous.

Nous sommes tous en attente d’une lumière qui guide nos vies, qui embellisse nos coeurs, et nous permette de mener jusqu’à son terme le vaillant combat face à l’absurde de notre condition.

L’homme n’est jamais aussi beau que lorsqu’il est fragile et qu’il s’essaie aux armes de l’amour, pour vivre, survivre et toucher au sens même de la vie : le partage. Ces abîmés, de Michaël Cohen, je les souhaite touchants, sensibles, vrais, sincères, avec leurs joies, leurs peines, leurs excès, leurs rires et leurs larmes et aussi leur folle énergie. Qu’ils puissent, à travers leur profonde humanité nous permettre aussi de retrouver la nôtre.

Thibaud Valérian

  • La marraine : Marthe Mercadier

Faire rire au théâtre est un exercice difficile, voir périlleux. Car le rire s’inspire aussi de la vie et de ses drames. Grâce à l’alchimie de ces « Abîmés », Michaël Cohen trouve ici la richesse qui s’exprime en chacun de nous. Et je suis très heureuse que Thibaud Valérian apporte son talent et sa fantaisie à ce projet, défende et encourage cette jeune troupe en laquelle, avec lui, je crois beaucoup et qui nous prouve que l’énergie et la sincérité permettent aux artistes de porter sur les fonds baptismaux de la scène de beaux et généreux projets. J’ai hâte que le public soit au rendez-vous de ce spectacle pour les soutenir et les encourager en espérant qu’il sera comme moi, touché par cette réalisation.

Marthe Mercadier

  • Extrait de la pièce Les Abîmés

– Emprunteurs, mon oeil oui.
– Toi reste polie s’il te plaît.
– Mon oeil c’est poli, que je sache.
– Oui mais pas ton ton.
– Quoi mon ton, qu’est-ce qu’il a mon ton ?
– Il ne me plaît pas.
– Il ne te plaît pas ?
– Non, il ne me plaît pas du tout.
– Et ben mon ton il t’emmerde, ça te plaît mieux comme ça ?
– C’est déjà plus poli oui.

  • La presse
"Exceptionnel ! Bonheur contagieux..." Paris Paname

"Excellente pièce... " Figaroscope

"Fort, drôle, poétique..." Paru Vendu

"Mise en scène originale et réussie..." Première

"Auteur à découvrir... " Figaro Magazine

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Sélection d’avis du public

RE: Les abîmés Le 28 mars 2008 à 00h25

Une soirée riche en émotions. Une mise en scène originale et réussie. Un texte profond, plein de rebondissements et d’humour. Un rappel surprise à ne pas manquer. Les jeunes comédiens bouleversants de sincérité, de générosité, dégagent une énergie communicative. Ils nous font rire, nous émeuvent et nous attendrissent. Le spectateur, témoin de leur histoire, devient complice d'une magnifique performance d'acteurs, le temps d'une représentation d'une heure 15 qui passe trop vite. Nous avons été totalement séduits par ces comédiens, capables de nous donner toutes les émotions que nous souhaitons trouver au théâtre. Félicitations et longue route aux Abîmés.

Les abîmés Le 26 mars 2008 à 11h28

un bon moment de théâtre ... des acteurs passionnés, une très bonne mise en scène qui rythme un spectacle drôle et émouvant à la fois nous semblant trop court, comme un goût d'inachevé, une envie d'en voir plus. On aimerait voir la Maman participer plus souvent ! Les acteurs, clowns blancs par excellence sont tous admirables. Un joli moment, un rappel amusant qui rend les applaudissements doublement opportuns puisque l'incongruité crée l'heureuse surprise.. Bonne chance à cette jeune troupe

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RE: Les abîmés Le 28 mars 2008 à 00h25

Une soirée riche en émotions. Une mise en scène originale et réussie. Un texte profond, plein de rebondissements et d’humour. Un rappel surprise à ne pas manquer. Les jeunes comédiens bouleversants de sincérité, de générosité, dégagent une énergie communicative. Ils nous font rire, nous émeuvent et nous attendrissent. Le spectateur, témoin de leur histoire, devient complice d'une magnifique performance d'acteurs, le temps d'une représentation d'une heure 15 qui passe trop vite. Nous avons été totalement séduits par ces comédiens, capables de nous donner toutes les émotions que nous souhaitons trouver au théâtre. Félicitations et longue route aux Abîmés.

Les abîmés Le 26 mars 2008 à 11h28

un bon moment de théâtre ... des acteurs passionnés, une très bonne mise en scène qui rythme un spectacle drôle et émouvant à la fois nous semblant trop court, comme un goût d'inachevé, une envie d'en voir plus. On aimerait voir la Maman participer plus souvent ! Les acteurs, clowns blancs par excellence sont tous admirables. Un joli moment, un rappel amusant qui rend les applaudissements doublement opportuns puisque l'incongruité crée l'heureuse surprise.. Bonne chance à cette jeune troupe

Informations pratiques

Déchargeurs

3, rue des Déchargeurs 75001 Paris

Bar Châtelet Lieu intimiste Salle climatisée
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  • RER : Châtelet les Halles à 242 m
  • Bus : Rivoli - Châtelet à 94 m, Rivoli - Pont Neuf à 96 m, Châtelet à 171 m, Pont Neuf - Quai du Louvre à 265 m, Châtelet - Quai de Gesvres à 341 m, Châtelet / Coutellerie à 399 m
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Plan d’accès

Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 12 juillet 2008

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