Le songe d'une nuit d'été

• Une nuit d’été pleine de magie et d’amour !

C’est l’été, saison des mariages royaux, les artisans apprentis-comédiens plantent leurs tréteaux pour célébrer l’évènement. C’est l’été, au clair de lune tous les amoureux perdent la raison, les fées et les elfes sont de sortie… sans oublier leurs sortilèges. Dans la langue de Shakespeare, tout le monde perd son latin. Au réveil, plus personne ne sait vraiment ce qui s’est passé : filtre magique de cette comédie (rock) d’une nuit d’été.

Par la deuxième promotion de l’École du Lucernaire.

• Note d'intention

Le Songe d’une nuit d’été est une comédie onirique et extravagante. Shakespeare, poète irrévérencieux, transgresse l’ordre établi grâce au filtre du songe. Ici l’amour ne résiste pas aux sortilèges et les serments se transforment en sornettes. Les ouvriers deviennent comédiens et les comédiens peuvent se transformer en âne, âne qui peut, lui-même, faire perdre la tête à une Reine ... et pas n’importe laquelle : la Reine des elfes ! Dans cette dangereuse nuit, plus d’ordre social, plus de hiérarchie. Ici, tous les chats ne sont pas gris car tous les chats ne sont même pas forcément des chats.

La mise en scène s’organise à partir de cette vision onirique, tellurique, où la transformation est partout présente. La langue de Shakespeare est poétique, nous avons envie aussi de la faire résonner de façon concrête, sauvage... voire rock. Dans une forêt de néons, les personnages se perdent et se retrouvent, s’égarent et se transforment. Les astres viennent baigner le tout d’une étrangeté vespérale. La nature exhale ses puissants parfums et les fées chanteuses de rock font résonner le cosmos