Le pays de Nod

ans ce spectacle d’atmosphère, sans texte, FC Bergman met en scène des individus se débattant avec le tragique de leur condition.
  • De : FC Bergman
Présenté au Festival d’Avignon 2016, Le Pays de Nod est une immersion au sein de la majestueuse salle Rubens du musée des Beaux-Arts d'Anvers. Dans ce spectacle d’atmosphère, sans texte, FC Bergman met en scène des individus se débattant avec le tragique de leur condition.
  • Spectacle sans texte

Alors que des œuvres viennent manifestement d'être retirées de la salle Rubens, une seule résiste, Le coup de lance, trop grande pour franchir le cadre de la porte d'entrée. Privée de sa vocation – abriter les toiles du peintre flamand – la salle pourrait être une Arche de Noé, un refuge paisible et silencieux dans un monde agité. Pourtant ce havre est habité par des personnages en proie à la solitude et à l'absurdité.

Dans ce spectacle d’atmosphère, sans texte, FC Bergman se mesure aux grands maîtres : le naturalisme mystique de Romeo Castellucci, la mélancolie drolatique de Christoph Marthaler et l’énergie habitée de Pina Bausch. Des références à la mesure de ce spectacle étonnant.     

  • La presse

« Un spectacle étonnant et souvent hilarant. » Télérama

« Une merveille d'intelligence et de burlesque. » Libération

« Une œuvre muette géniale… Totale réussite. » RTBF

« Un spectacle à la fois drôle et d’une rare finesse. » CultureBox

« Une divine surprise venue du nord. » La Croix

« Un spectacle muet et burlesque avec de très belles images poétiques. » Scène Web

« Ce que FC Bergman n'oublie jamais, c'est l'invention d'images saisissantes, étranges et belles. Un supplément d'âme. » Le Figaro

« Un théâtre d’images de toute beauté qui dit la violence chaotique du monde. » Toute la Culture

« Du chaos renaîtra la beauté. » Theatoile

« Dans ce décor, dans cette pâle lumière de l’éternité, des personnages humains deviennent spontanément trop petits pour la mission que la vie leur impose. Surtout le personnage de Stef Aerts, un collaborateur du musée, vêtu d’un sarrau gris, dont le sens du devoir s’étiole, l’illustre bien. Son mètre pliant s’avère trop court pour mesurer l’histoire. Son marteau est trop lourd, son échelle trop instable pour affronter les murs de son existence. (…) Dans ce spectacle d’atmosphère, sans texte, FC Bergman se mesure aux grands maîtres : le naturalisme mystique de Romeo Castellucci, l’absurdisme mélancolique de Christoph Marthaler, et la dynamique dansante de Pina Bausch. Voilà qui confère de la grandeur visuelle à Het land Nod. » Wouter Hillaert, De Standaard, le 9 mai 2015

  • À propos de Het land Nod

Après Van den vos, la production grandiose qui a fait couler beaucoup d’encre, FC Bergman a réalisé un spectacle hors les murs rien qu’avec les six membres qui forment le noyau dur du collectif. Le titre fait référence au lieu où Caïn fut exilé après avoir tué son frère Abel, le pays à l’est d’Éden où règne l’absence de but et de sens. Voilà l’atmosphère campée.

Bergman s’est inspiré d’un lieu existant : la majestueuse salle Rubens du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers. La salle Rubens est le véritable joyau du musée et contient quinze des tableaux parmi les plus impressionnants que le maître baroque flamand Pierre Paul Rubens n’ait jamais peints. Face à ces chefs-d’œuvre, le spectateur se retrouve dans un espace vide, un lieu sur lequel le temps ne semble pas avoir prise.

Actuellement, le Musée royal des Beaux-Arts est en travaux. Il restera fermé au public pendant six ans. Six années durant lesquelles on va restaurer l’édifice dans son état original et lui ajouter une nouvelle aile. Toutes les œuvres appartenant au musée ont été évacuées et les salles sont en grande partie vidées, décapées et dépouillées de tout leur faste. En ce moment, le musée ressemble à un no man’s land, à un bâtiment en guerre avec le monde extérieur.

Bergman a donc décidé de créer un spectacle muet autour de l’histoire de la salle Rubens, de ses œuvres, et surtout de l’être humain qui vient chercher réconfort et protection au musée. Dans le hall d’entrée vide, la compagnie reconstitue la salle Rubens grandeur nature. La construction aura l’allure d’une grande arche. Protégé de tous les dangers extérieurs, le public s’installe dans le décor. La construction devient ainsi à la fois le décor et le protagoniste du spectacle. La salle Rubens se transforme en abri, en moment de répit du monde extérieur, dans lequel tout un chacun peut trouver sa voie, loin de la folie ambiante, du hic et nunc, de la modernité. Un abri néanmoins sous pression de forces extérieures.

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Spectacle terminé depuis le samedi 20 mai 2017

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