À partir de 6 ans.
« Parce que Le Médecin malgré lui est la pièce qui m’a fait aimer le théâtre...
Parce que Sganarelle est un homme qui rit, qui pleure, qui tape, qui se fait taper, qui aime les femmes sans savoir les aimer, qui trompe, qui boit, qui demande pardon... pour recommencer... Parce que Sganarelle ressemble aux personnages exubérants, comiques et poétiques sortis tout droit du folklore russe qui ont baigné mon enfance auprès de ma Babouchka.
C’est sans doute pour toutes ces raisons que j’imagine Le Médecin malgré lui en Russie. Avec de la musique, de la danse, de la joie au son des accordéons, des balalaïkas et des guitares... sans oublier les incontournables complaintes de l’homme incompris et mal aimé... J’imagine mon Sganarelle en terrible alcoolique, en charmeur redoutable. Mon médecin sera fourbe... Visionnaire... Incompris... Génial parfois... et misérable souvent.
Martine et Sganarelle... Couple mythique, s’il en faut. Couple fatigué par l’érosion de la vie. Mais un homme et une femme qui s’aiment. Deux clowns pris dans une farce dont ils tentent de sortir. Mais qui ne peuvent parvenir à s’échapper de leur condition, tellement humaine. Et c’est pour ça qu’on les aime. » Charlotte Matzneff
« De quiproquos en coups de bâtons, cette comédie en trois actes de Molière appartient au registre de la farce. Un comique que Charlotte Matzneff colore de folklore russe, avec costumes, musique, danse et une bonne part d'exubérance, qui s'accordent avec le personnage de Sganarelle, notamment avec sa vigueur et sa faconde. Huit comédiens pour une adaptation vivante à apprécier en famille. » Télérama (TT)
« Charlotte Matzneff qui signe ici sa première mise en scène nous offre un excellent divertissement : Les scènes violentes, mimées avec des jeux de cache cache, deviennent des farces auxquelles on rit de bon cœur. Le public se laisse emporter par l'ambiance festive de ce spectacle, où la musique et les chants accompagnent les textes. Quant aux costumes, tous dans des tons de rouge, ils renforcent le caractère chaleureux et gai de l'ensemble. » La Muse
« Les classiques donnés par le Grenier de Babouchka, sont d’une qualité très sûre. Dans ce Sganarelle chez les Russkoffs, l’on ne craint de faire renaître la farce avec ses conventions et son art d’aller directement au but, comme dans une boxe foraine, sans détour. Les personnages sont affamés de plaisir, de bonheur et de réussite. Le jeu de Stéphane Dauch (parfait Sganarelle), Sylvie Cavé et Patrick Causse, pour ne citer qu’eux, est dru, enlevé, parfois brutal, enflammé. » Gilles Costaz, webtheatre
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