Une femme, une nuit, raconte, se raconte et décide de partir pour le Groenland, peut-être d'y abandonner sa fille.
L’exploration de la frontalité au théâtre se poursuit, notre recherche du face à face public-interprète aussi. Parler seule, seulement ? Donner à entendre autrement... Singularité d’une solitude dans laquelle grandissent cinq individus ou personnages. Par sa durée, l’errance de cette femme dans Le Groenland de Pauline Sales, questionne autrement l’alternance du jeu et du hors-jeu, du lire au dire, relais de place entre personnage et comédienne. Habile construction de ce monologue qui révèle aussi l’interrogation de l’auteure.
Pour la création de ce second spectacle, la parole est donnée à Laurence Ayi, scénographe qui porte son regard sur l’espace scénique, la place de l’écrit sur scène, le costume. Saskia Kemp pour ses recherches en Anthropologie et Histoire de l’Art complète nos sources pour d’autres repères sur scène et autres voyages. Caroline Pastissier aide à trouver le rire du personnage par le travail du clown.
Par la Cie Et Si C’était.
13, rue Pierre Sémard 94400 Vitry-sur-Seine