À la 28e minute du spectacle Grande–, un jour, il s’est passé quelque chose d'imprévu. Ça a fait « clap » et marqué un arrêt obligé. C’était tout ça, et que ça en même temps : une minute pour un coup du sort. La dimension d'après part en partie de là, de ce détail dont il faudra révéler toute la profondeur, en l’agrandissant par effet de zoom, pour en explorer les multiples significations - chute ou applaudissement, rythme, claque ou tarte à la crème dans le visage - en le déclinant dans tous les langages - musical, vidéo, lumineux ou corporel.
Dans ce « télé-orchestrion » Tsirihaka Harrivel fera « comme si » il était dans un hôpital, comme s’il fallait qu’il tombe, encore et encore. Il faut parfois en passer par la fiction pour regarder ce qui s’est produit pour de vrai, en creuser toutes les dimensions et ouvrir « celle d’après », qu’elle soit celle du surnaturel, de la guérison ou simplement celle d’un possible futur retrouvé.
collaboration artistique : Vimala Pons
collaboration musique : Pierre Desprats
collaboration vidéo : Sylvain Verdet, Jeanne Privat, Clothilde Baste, Emmanuel Laffeach, Marie-Benoîte Fertin, Frédérique Devilllez, Élise Lahouassa
5 rue Curial 75019 Paris