La contrebasse

Clovis Cornillac succède à Jacques Villeret pour interpréter le chef d'œuvre de Patrick Süskind
La contrebasse nous révèle la face cachée de la vie d’artiste. Une vie faite de hauts et de bas qu’il faut savoir maîtriser. C’est une véritable introspection que l’histoire de ce musicien solitaire. C’est aujourd’hui Clovis Cornillac qui relève le défi de jouer, seul, cette pièce, et succède ainsi à Jacques Villeret.

L'instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l'orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancoeurs du musicien et de l'homme. Peu à peu, il la dénigre, il l'insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou. Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique - et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu'on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes.

« Reprendre La Contrebasse de Patrick Süskind tient du défi. Pour ceux qui ont vu le spectacle joué par Jacques Villeret, le texte semble marqué par l'interprétation qu'en a faite le comédien il y a plus de vingt ans. Mais, en relisant Süskind, on s'aperçoit que cet écrit peut, comme tous les grands textes, être réinterprété, repensé, incarné d'une autre manière, envisagé sous un autre angle et sans doute en permettre une vision nouvelle. On sait combien des héros tels Hamlet, Dom Juan ou Faust, mais aussi des personnages plus quotidiens comme Woyzeck, Mr Smith dans La Cantatrice chauve ou Champbourcy dans La Cagnotte, pour ne parler que de ceux que j'ai mis en scène, sont totalement transformés par une nouvelle vision, un nouvel acteur, un nouveau parti pris. C'est dans cet esprit que Clovis Cornillac va entrer en scène. Grand acteur de théâtre devenu star du cinéma, il revient avec ce projet vers l'art premier de l'interprète. Parions que nous saurons tous les deux ouvrir une porte nouvelle au texte de Süskind, tout en rendant un hommage, peut-être a contrario, à Jacques Villeret. »

Daniel Benoin

Traduction française de Bernard Lortholary, Editions Fayard.

  • La presse

« Du rire aux larmes. » Var matin

« Création sans fausse note. Un époustouflant Clovis Cornillac ! » Nice matin

« Drôle et profond. » 20 minutes

« C’est un régal. Une performance d’acteur ! » La Marseillaise

Sélection d’avis du public

la contrebasse Par SANDRINE B. - 22 mars 2015 à 09h48

Fabuleux texte imprégné de réelle culture musicale mais accessible aux néophites. Clovis Cornillac se donne en musicien sensible, amoureux, tantôt volontaire, tantôt timoré... lâche. Belle prestance, attachante connivence avec le spectateur.

Sublime Par ELISABETH G. - 6 mars 2014 à 12h23

Clovis Cornillac est sublime dans ce texte de Suskind si magnifique!!! Du rire aux larmes, il nous emmène dans son univers de souffrance. Car, il s'agit bien de cela, au fond, la souffrance d'un homme, un contrebassiste. Une grande solitude comblée par sa contrebasse...De l'amour à la haine de son instrument finalement si encombrant dans tous les sens du terme! Clovis Cornillac est si drôle, si émouvant, si bouleversant, même, par moments!!! Un monologue d'une heure 40 environ où l'on ne s'ennuie pas une seconde!! L'acteur est magnifique! Bref, à voir absolument pour les amoureux de beaux textes et de grand théâtre!!!

Sublime Par ELISABETH G. - 6 mars 2014 à 12h23

Clovis Cornillac est sublime dans ce texte de Suskind si magnifique!!! Du rire aux larmes, il nous emmène dans son univers de souffrance. Car, il s'agit bien de cela, au fond, la souffrance d'un homme, un contrebassiste. Une grande solitude comblée par sa contrebasse...De l'amour à la haine de son instrument finalement si encombrant dans tous les sens du terme! Clovis Cornillac est si drôle, si émouvant, si bouleversant, même, par moments!!! Un monologue d'une heure 40 environ où l'on ne s'ennuie pas une seconde!! L'acteur est magnifique! Bref, à voir absolument pour les amoureux de beaux textes et de grand théâtre!!!

à voir absolument Par Solange C. - 1er mars 2014 à 10h44

la pièce est remarquable, elle aborde avec finesse de nombreux sujets, la vie solitaire d'un musicien un peu névrosé, souffrant d'être dans l'ombre de l'orchestre national, fonctionnaire mal payé, aimant et détestant sa contrebasse. Clovis Cornillac joue remarquablement bien. j'oubliais, on rit, on sourit souvent.

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la contrebasse Par SANDRINE B. (2 avis) - 22 mars 2015 à 09h48

Fabuleux texte imprégné de réelle culture musicale mais accessible aux néophites. Clovis Cornillac se donne en musicien sensible, amoureux, tantôt volontaire, tantôt timoré... lâche. Belle prestance, attachante connivence avec le spectateur.

Sublime Par ELISABETH G. (3 avis) - 6 mars 2014 à 12h23

Clovis Cornillac est sublime dans ce texte de Suskind si magnifique!!! Du rire aux larmes, il nous emmène dans son univers de souffrance. Car, il s'agit bien de cela, au fond, la souffrance d'un homme, un contrebassiste. Une grande solitude comblée par sa contrebasse...De l'amour à la haine de son instrument finalement si encombrant dans tous les sens du terme! Clovis Cornillac est si drôle, si émouvant, si bouleversant, même, par moments!!! Un monologue d'une heure 40 environ où l'on ne s'ennuie pas une seconde!! L'acteur est magnifique! Bref, à voir absolument pour les amoureux de beaux textes et de grand théâtre!!!

Sublime Par ELISABETH G. (3 avis) - 6 mars 2014 à 12h23

Clovis Cornillac est sublime dans ce texte de Suskind si magnifique!!! Du rire aux larmes, il nous emmène dans son univers de souffrance. Car, il s'agit bien de cela, au fond, la souffrance d'un homme, un contrebassiste. Une grande solitude comblée par sa contrebasse...De l'amour à la haine de son instrument finalement si encombrant dans tous les sens du terme! Clovis Cornillac est si drôle, si émouvant, si bouleversant, même, par moments!!! Un monologue d'une heure 40 environ où l'on ne s'ennuie pas une seconde!! L'acteur est magnifique! Bref, à voir absolument pour les amoureux de beaux textes et de grand théâtre!!!

à voir absolument Par Solange C. (1 avis) - 1er mars 2014 à 10h44

la pièce est remarquable, elle aborde avec finesse de nombreux sujets, la vie solitaire d'un musicien un peu névrosé, souffrant d'être dans l'ombre de l'orchestre national, fonctionnaire mal payé, aimant et détestant sa contrebasse. Clovis Cornillac joue remarquablement bien. j'oubliais, on rit, on sourit souvent.

un peu déçue Le 23 février 2014 à 11h55

Le souvenir de Jacques Villeret trop présent sans doute j'ai eu des difficultés à entrer dans le personnage joué par Clovis Cornillac qui à aucun moment n'attire la sympathie. Clovis Cornillac malgré son talent d'acteur ne parvient à pas à faire vivre le personnage, le spectateur reste en dehors.

un peu déçue Le 23 février 2014 à 11h55

Le souvenir de Jacques Villeret trop présent sans doute j'ai eu des difficultés à entrer dans le personnage joué par Clovis Cornillac qui à aucun moment n'attire la sympathie. Clovis Cornillac malgré son talent d'acteur ne parvient à pas à faire vivre le personnage, le spectateur reste en dehors.

PAS TERRIBLE Par Sandrine F. (3 avis) - 8 février 2014 à 16h13

clovis cornillac donne de la dimension à la pièce à travers un véritable talent d'acteur, de comedien, mais le scenario n'est pas facile, c'est un peu creux et ennuyeux... QUEL DOMMAGE !

Par CYRIL P. (1 avis) - 29 janvier 2014 à 20h25

Intéressé par Süskind depuis 'Le parfum ' et considérant Clovis Cornillac comme un bon acteur, je suis curieux et attiré par cette pièce.

Informations pratiques

Théâtre de Paris - Salle Réjane

15, rue Blanche 75009 Paris

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Théâtre de Paris - Salle Réjane
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Spectacle terminé depuis le samedi 3 mai 2014

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