Dans la langue silencieuse des traces, des courbes et des masses, Chloé Moglia et Marielle Chatain dessinent avec L’Oiseau-Lignes une fable délicate et sans âge. La prouesse technique de l’artiste formée au trapèze se met au service des imaginaires, et invite les publics de tous âges à oublier les lois de la physique, les yeux rivés vers les hauteurs. Dès 11 ans.
Tout public à partir de 11 ans.
Les mots ne peuvent pas tout. C’est alors dans la langue silencieuse des traces, des courbes et des masses que Chloé Moglia dessine une fable délicate et sans âge. Accompagnée sur scène par la compositrice multi-instrumentiste Marielle Chatain, la circassienne use d’un bâton de craie, d’un grand tableau noir et de la force des bras pour faire naître mille mondes et envoyer balader les lois de l’apesanteur. De quelques gribouillages qui semblaient enfantins, c’est finalement tout l’enjeu du langage qui est donné à penser.
Avec L’Oiseau-Lignes, forme hospitalière entre le numéro de clown et la danse aérienne, elle poursuit son exploration du vide et de l’état de suspension en maintenant son public sous tension. Dans cette forme tout public, sensible et faussement naïve, la prouesse technique se met au service des imaginaires, et invite les spectateurs de tous les âges à oublier les lois de la physique, les yeux rivés vers les hauteurs.
« Qu’y a-t-il de commun entre marcher, tisser, observer, chanter, chasser, raconter une histoire, dessiner et écrire ? La Catalane passée à l’Ouest est parvenue à fédérer un public sinon large, du moins fidèle, curieux du parcours en apesanteur d’une femme à l’assurance fragile, pétrie de questionnements - non seulement artistique, mais aussi spirituel, environnemental et philosophique. » Gilles Renault, Libération
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