A partir de 14 ans.
Après Démons (Lars Noren) et Une maison de Poupée (Henrik Ibsen), L’Absence de père est le troisième volet d’ « un cycle abordant des textes fondateurs en poussant les limites du cadre de représentation et en se faisant les interprètes de notre époque ».
Lorraine de Sagazan et la compagnie La Brèche s’emparent ici de Platonov (ou L’Absence de Père), pièce de jeunesse démesurée et inachevée, commencée en 1878 par Anton Tchekhov. Il a alors dix-huit ans. Esprit critique, Platonov se livre à toutes sortes de provocations ; ruiné, devenu instituteur et marié plutôt par ennui, il incarne la révolte contre l’enlisement, le conformisme, la pesanteur des pères.
De quoi avons-nous hérité et sur quels mensonges vivons-nous ? Sur fond de fracture sociale, la pièce visionnaire de Tchekhov résonne profondément. Elle devient, pour Lorraine de Sagazan, « un moyen de réfléchir collectivement aux âges de la vie et à ce concept un peu flou de génération. Celle qui est la nôtre. »
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