À la Chapelle Royale.
Pour les vêpres de son premier Noël à Leipzig le 25 décembre 1723, Bach a choisi de donner la cantate Christen, ätzet diesen Tag (BWV 63) et le Magnificat à la Nikolaikirche. Cette première version du Magnificat, en mi bémol majeur, est jouée avec quatre laudes racontant une partie de l’histoire de Noël et interpolées au sein des mouvements du Magnificat.
Il y a aussi des variations dans l’instrumentation : les flûtes à bec, et non les traversos de la version tardive, ont une tonalité plus pastorale pour accompagner le « Esurientes » ; la trompette, et non le hautbois, entonne le tonus peregrinus du « Suscepit Israel » . Il est aisé de voir pourquoi Bach a choisi la cantate BWV 63 pour aller avec son Magnificat : une pièce inspirée qui commence et se termine avec des chœurs impressionnants était exactement la bonne œuvre pour l’occasion. Elle rassemble le plus grand nombre de musiciens depuis que Bach est arrivé en poste à Leipzig une demi-année auparavant : quatre trompettes, timbales et trois hautbois en plus du chœur à quatre parties et des cordes.
Cette cantate est précédée par la cantate BWV 62, pour le premier dimanche de l’Avant. Les pièces présentées ici nous plongent dans l’atmosphère unique qui régnait au pays de Luther à la période de Noël, doux mélange de joie, d’espérance et d’admiration émerveillée devant le miracle de l’Incarnation.
Cantate Nun komm, der Heiden Heiland
Cantate Herz und Mund und Tat und Leben
Magnificat
Avec La Chapelle Harmonique.
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.