François Berreur propose ici un spectacle créé avec des actrices haïtiennes. Une version étonnante, forte d’une autre dimension, celle du « vertige de la langue depuis un pays lointain » et « d’un souffle étrange qui balaie les a priori de notre histoire française, ses campagnes et ses mœurs, ses références littéraires et théâtrales. »
« Cinq femmes dans la maison, vers la fin de l’été, de la fin de l’après-midi au matin encore du lendemain, lorsque la fraîcheur sera revenue et que la nuit et ses démons se seront éloignés. C’est la dernière nuit, libérées enfin du fantôme du fils, du frère, du père, du mari, elles vont pouvoir vivre leurs vies » : c’est ainsi que se présente l’une des plus célèbres pièces de Jean-Luc Lagarce, traduite en plus de trente langues et plébiscitée par les théâtres du monde entier. « Si cette pièce est tant traduite c’est qu’elle a une dimension universelle mais aussi qu’elle parle, toujours, de la situation particulière du pays où elle est présentée », note François Berreur, qui propose ici un spectacle créé avec des actrices haïtiennes. Une version étonnante, forte d’une autre dimension, celle du « vertige de la langue depuis un pays lointain » et « d’un souffle étrange qui balaie les a priori de notre histoire française, ses campagnes et ses mœurs, ses références littéraires et théâtrales. »
0 avis