Quatre jeunes gens, deux couples, décident de faire l’expérience de se retirer « loin de tout loin du monde », s’enferment pour une durée indéterminée dans une maison de vacances à des kilomètres de toute habitation.
L’apparition inexpliquée, un matin, d’une jeune fille qui ne donne aucun signe de vie en-dehors du seul fait d’être là, de sa simple présence, qui ne dit ni ne fait rien et s’entête dans cette attitude, crée un trouble dans la demeure, provoque un vertige : la jeune étrangère défait les liens entre les protagonistes, les fait se confronter à leur propre vide, renvoie chacun à sa propre solitude, à sa propre fin.
Possédés par cette présence, les quatre jeunes gens se perdent alors dans la résolution de son énigme et suivent une irrémédiable pente tragique.
Intrusion est un huis-clos, l’enfermement dans un espace de plusieurs êtres qui en éprouvent la crise dès lors qu’une présence qui n’est qu’absence au monde - présence ambiguë, présence problématique - vient mettre en doute leur propre présence, leur propre identité.
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